
INCARNATIONS
Voici une page comme on n'en a pas encore vu beaucoup, comme on en verra bientôt beaucoup oui car bientôt tout le monde va de nouveau savoir qui il est réellement et quels rôles il a joués tout au long des âges, nous ne sommes qu'au début du réveil de l'humain et de la prise de conscience de lui-même, de sa divinité...
Comme tout le monde j'ai eu beaucoup de noms et sans doute en aurai-je encore après celui-ci -le moins possible évidemment- mais comme tout le monde je n'en ai qu'un seul, je m'appelle Dieu,
je suis Dieu,
je suis étincelle divine, éternelle, toute-puissante et heureuse.
Mais pour devenir au plus tôt ce que je suis, j'ai, comme tout le monde, juste à jouer à la vie de mon mieux jusqu'à ce que ce ne soit plus nécessaire.
Sur la photo de titre, la jeune tête de mon actuelle incarnation se trouve ici entourée de quelques autres plus anciennes.
Tel est le cadeau que me fit un très grand être, alors dénommé
Maurice Pétignat,
que je tentai d'accompagner un tant soit peu.
Au moins y a-t-il de quoi faire beaucoup rire les gens sérieux qui savent tout et sont sûrs de tout.
J'ai été ainsi au plus récemment le poète et mystique et christique
Georges Roux.
Non seulement cela mais mieux encore mon actuelle incarnation
André Streel
a rencontré mon incarnation précédente Georges Roux, en a suivi l'enseignement,
je me suis donc rencontré !
Georges Roux 1903-1981 & André Streel 1946- ? (info non communiquée)
Rien d’extraordinaire à cela néanmoins,
l’esprit peut dans ses pièces jouer sans difficulté plusieurs rôles en même temps surtout en période critique, comme maintenant, quand il y a changement d’âge
L’esprit peut tout, y compris s’amuser, bien au-delà du raisonnable, de nos étroitesses matérialistes, et certes ce n'est pas son seul tour...
La danse de mes incarnations ne fait même que commencer
car juste avant d'être Georges Roux
et là aussi pendant même que je l'étais,
j'ai joué le rôle du dernier des tsars de toutes les Russies,
Nicolas II, (1868-1918)
qui me ressemble assez au physique et autrement aussi.
Qui plus est ce n'était jamais là que parfaite imitation
de ce que j'avais déjà joué un siècle plus tôt
en dernier des vrais rois de France,
Louis XVI, (1754-1793)
le décor pour toute différence.
Mais entre ces deux incarnations politiques tellement semblables, celle-là, intermède poétique, qui fit un bout de chemin vital avec celle de Louis XVI - un cumul de plus - et s’appela
Clemens Brentano, (1778-1842)
initiateur du romantisme allemand,
poète mais aussi mystique
et nos écritures ont des similitudes…
Mais il me faut faire ici entrer en scène un autre de mes personnages et non des moindres
Phylos le Tibétain
qui à 12.000 ans de distance s’est forcément habillé de deux noms différents :
Zaïlm Numinos,
Atlante dont son nom signifie « je vis pour aimer »
et au dix-neuvième siècle l’Américain
Walter Pierson.
Aucune chronologie précise, malheureusement, ni pour l’un ni pour l’autre. Juste des points de repère, deux certitudes.
L’Atlantide fut englouti en – 9564 selon HP Blavatsky qui pouvait remonter le temps contrairement à nos historiens.
Zaïlm Numinos vécut 12000 ans avant nous, voilà qui est plausible et nous ramène peu avant la fin de cette magnifique civilisation.
Pour Walter Pierson, on sait juste qu’il participa et se distingua durant la guerre de sécession en tant qu’officier unioniste (1861-1865). On peut présumer qu’il était encore jeune à l’époque, il ne se maria qu’un certain temps plus tard et devinez avec qui, avec Elisabeth, alias Lolix, la maîtresse de toutes les perditions et de tous les scandales de Zaïlm Numinos ! Et ce, dans une louable tentative de rachat qui eut le mérite d’être : après avoir perdu ses deux filles adolescentes, le couple, loin d’être vieux, périt enlacé dans un naufrage.
On peut donc présumer que les incarnations Clemens Brentano (1778-1842) et Walter Pierson se côtoyèrent quelque temps sans interférer
du moins si, comme vraisemblablement, celui-ci avait plus de vingt ans quand il fit la guerre de sécession.
N’oublions surtout pas pour corser le tout
le rédacteur, le copiste de « J’ai vécu sur deux planètes »
Frédérick Spencer Oliver (1866-1899)
qui de son propre aveu et avant ses vingt ans ne fit que de l’écriture automatique, qui autrement dit ne fit qu’écrire ce qui lui était dicté,
instrument par excellence de Phylos le Tibétain dévoilant deux grands théâtres de l’exploration humaine sinon surhumaine,
la prestigieuse civilisation de l’Atlantide d’une part et d’autre part la splendeur de Vénus
et par la même sa sœur jumelle Phyris qui y réside et l’y attend et s’appela par temps atlantes Anzimée, fille de l’empereur atlante Gwauxln et fiancée malheureuse de (Phylos) Zaïlm Numinos!
et encore cet empereur atlante Gwauxln dont « mon » Zaïlm Numinos aurait dû devenir le gendre et le successeur s’il avait marché droit jusqu’au bout,
déguisé en Maurice Pétignat quelques millénaires plus tard, il y a 30 ans pour me révéler toutes ces incarnations !
Ce que le monde peut être petit !
Notons encore pour mémoire que Frédérick Spencer Oliver n’écrivit rien d’autre et ne fit pour ainsi dire rien d’autre de sa vie, mourant jeune de surcroît, mission accomplie.
Avait seule importé la rédaction de ce best-seller encore publié aujourd’hui et destiné à marquer les mémoires et à rouvrir l'horizon cosmique et spirituel des prisonniers de la terre:
"A dweller on two planets" (version originale)
"J'ai vécu sur deux planètes" (version française).
À noter la parution d’une suite « Retour d’un habitant de la Terre » publiée le premier janvier 1940 qui entend compléter, corriger, préciser, dont le personnage central n'est plus Zaïlm Numinos mais son mortel ennemi de toujours, Mainin, dévoilé dans ses nombreuses incarnations qui couvrent beaucoup de temps. J'abandonne cet abondant supplément d'informations à votre esprit critique…
Et maintenant épinglons un dernier double parallèle et non des moindres entre mère et fils spirituels.
D’abord Clemens Brentano qui de 1816 à 1824 note les prophéties christiques de sa mère spirituelle Anne Catherine Emmerick.
Ensuite mère Héléna Blavatsky qui termine en 1884 la rédaction de ce monument de savoir ésotérique qu’est La Doctrine Secrète, parution en 1888 juste quand Frédérick Spencer Oliver termine, lui, celle de « J’ai vécu sur deux planètes »,
ce qui ne sera pourtant publié qu’a près sa mort, à partir de 1901.
Doctrine Secrète médiatiquement lynchée, trop forte lecture pour les yeux fatigués de matérialisme, alors que « J’ai vécu sur deux planètes » connut lui le succès, comme pour compenser, baiser du fils sur les plaies de la mère.
Suspense à lui seul que le relaté de ces quelques incarnations personnelles et qui en vaut assurément bien d'autres ...
Si j’ai été présent lors de cet événement majeur que fut la fin de l’Atlantide, je le suis tout autant, présent, dans cet autre moment décisif qu’est l’actuel passage de l’âge de fer à l’âge d’or.
Assez normal dès lors que j’ai été tout aussi présent lors de cet événement tout aussi décisif dans l’histoire de la Terre, la manifestation de cet extraordinaire Messie que fut Jésus-Christ. Je me suis trouvé même aux premières loges en bon apôtre Philippe le curieux !
Ces quelques incarnations parmi beaucoup d'autres,
moins glorieuses, qui me virent comme vous tous
élémental, minéral, végétal, animal interminablement
jusqu'à réussir l'incroyable, l'inaccessible, l'examen décisif d'accession à l'humain,
à la conscience divine autrement dit !
Ne faites pas trop attention non plus à la tête de reptilien figurant sur l'image,
ce n'est assurément pas l'une des miennes, mais j'ai tenu pour l'occasion à rester réaliste, à montrer tous les acteurs, à représenter sous leur apparence réelle les actuels parasites de la planète appelés sous peu, changement d'âge et donc de vibrations aidant, à la quitter bon gré mal gré, d'où d'ailleurs tous les petits ennuis que mauvais perdants ils nous font aujourd'hui subir...
Plus agréable à regarder certes la figuration en statue de la liberté d'une Vénusienne, histoire de rappeler ou d'affirmer que la Terre est jumelée avec Vénus (même si elle n'est qu'une boule de feu aux yeux des matérialistes) et que donc notre humanité met ses pas dans ceux de notre grande sœur, qui nous précède sur le long chemin montant de l'évolution, au point même d'être presque libérée de l'expérimentation humaine, qui nous aide exemplaire dans les épreuves qu'elle même eut en son temps à surmonter...




Trois abominables photos, les seules qui aient survécu, sans prix, Arlette, Maurice et entre Arlette et moi, l'amie commune, Hélène. La photo de Maurice est particulièrement ratée, prise à la dérobée, à son insu (il interdisait ce genre de sport)...
À MAURICE-ARLETTE
PÉTIGNAT-CHRISTE
POUR TOUJOURS
À ces deux grands êtres sous humble déguisement ...
À plus d’un esprit respectable et sérieux, noblement rationnel et scientifique de bon ton, bref parfaitement matérialiste et conditionné, la seule figuration d’un tel chapitre apparaîtra certes comme pour le moins saugrenue, déplacée, prétentieusement grotesque pour ne pas dire franchement délirante.
Pour ma part il n’en est rien puisque j’ai depuis longtemps quitté les sentiers qui ne mènent nulle part de cette civilisation fondant son triomphe, sa puissance et sa gloire sur le néant de l’illusoire perceptible et bien évidemment rien de réel, rien de ce qui ne ressort pas de la fausse réalité qu’est la matière ne peut être prouvé. Je sais seulement avoir rencontré un être humain bon qui sous les apparences les plus ordinaires a manifesté devant moi des pouvoirs peu ordinaires, suprahumains, et surtout durant les trois séjours d’un mois que je pus faire chez lui bien après cette libération de secte que je lui dois. Le seul fait justement d’avoir libéré par sa seule puissance spirituelle la vingtaine de prisonniers maintenus tels par hypnose au sein d’une organisation certes réduite mais développant, elle, des énergies négatives à haute densité. En clair sans cette intervention deus ex machina je serais non seulement et depuis longtemps mort physiquement mais encore et surtout spirituellement et ce que j’ai vécu il y a trente ans à un tout petit niveau je le vois hélas s’industrialiser aujourd’hui à l’échelle planétaire : hormis pour les merdias en connivence totale avec nos prédateurs il y a incontestablement volonté de destruction de toutes les façons de cette humanité. Alors voilà pourquoi dans ce concert continu et universel de mensonges j’ose exprimer ce qui a l’air d’en être un de plus. N’atteindrais-je ainsi qu’un seul de mes frères humains écrasé par les monceaux d’ignorance dont il est recouvert en continu que l’on m’en verrait très heureux et que je considérerais cette entreprise de site dépassant mes facultés technologiques comme un succès.
Que l’on sache bien encore que cet homme appelé Maurice Pétignat était détenteur de plusieurs diplômes d’ingénierie, grand ami certes secret d’Albert Einstein. Il aima me dire à moi et au tout petit nombre de ses vrais proches que sans les sept brevets de son invention que la Nasa lui avait volé aucun satellite ne tournerait autour de la terre. Pourquoi fut-il rejeté sa vie durant, lui et ses découvertes multiples ? Pour une raison plus qu’évidente, comme tous les bienfaiteurs qualifiés et protecteurs de cette humanité son action entrait bien sûr de plein fouet en collision avec les programmations esclavagistes des voleurs de cette planète et de cette humanité. Le plus caractéristique chez lui était son pouvoir de changer instantanément de niveau de conscience, de bondir dans la seconde des considérations les plus insignifiantes aux élévations de pensées les plus surprenantes. Il pouvait jouer une partie de pétanque avec d’autres retraités du quartier et plaisanter grassement avec eux puis aussitôt après se replonger dans des réalités d’un tout autre ordre, bref changer littéralement de monde en un tournemain.
Ainsi en alla-t-il notamment et à chaque fois pour ce qui fut des révélations de quelques-unes de mes incarnations antérieures. Oui, à chaque fois ce fut totalement inattendu, au beau milieu d’un échange verbal on ne peut plus commun mais un indice ne trompait pas. Pour l'occasion sa voix bredouillante d’octogénaire se métamorphosait instantanément, le discours devenait limpide, affirmé, plus ou moins bref aussi . Tout l’art était alors pour sa femme, par ailleurs et tour à tour bien aussi banale et extraordinaire que lui, de pousser au plus vite sur le bouton magique du petit enregistreur qui en principe était toujours à portée de main, car, la transmission terminée, la première question que son mari nous posait était bien curieusement : « Qu’est-ce que j’ai dit ? ». Mais comme il n’avait pas trop confiance en nos mémoires, il voulait réentendre au mot près ce qu’il avait pu dire dans cet état que nous qualifierons de paranormal. J’aimais l'écouter nous rapporter, parfois du fond des âges, des anecdotes en provenance de brillantes incarnations intérieures qui étaient inconnues des livres d’histoire, raconter ses voyages astraux bien efficaces, contrecarrant ainsi des plans négatifs quand plus aucun autre moyen d’action ne le pouvait. En revanche je ne pus jamais rien savoir des réunions hautes, cosmiques auxquelles il participait régulièrement. J'aimais encore le regarder suivre le matin sur une télévision invisible la course de tiercé de l’après-midi et noter sur un bout de papier les numéros gagnants dans l’ordre, les jours de défaillance financière, bien obligé de se limiter à une seule course pour ne pas éveiller les soupçons. Je dois ajouter que chaque révélation de réincarnation personnelle fut pour moi un choc intense que je mis longtemps à digérer à supposer même que j’y sois jamais arrivé. Comme l’impression indéfinissable de conduire plusieurs voitures en même temps et impossible d’en modifier les trajectoires malgré les erreurs s’y affichant de manière très voyante, ancrées dans le passé, dans le karma, absolument incorrigibles. J’avais seulement action sur elles dans le présent. Il y a de fait moins perturbant et je crus même par moments qu’on pourrait même enfin me traiter de fou à bon droit. Pourquoi dès lors ces divulgations? Parce que la guru de ma dernière secte avait ouvert la voie, certes de manière volontairement floue, imprécise et ma curiosité à ce point attisée n'avait pu se refermer.
Juste cette anecdote en passant : les vieux époux faisaient chambre à part pour une raison technique bien précise, permettre en toute commodité les voyages astraux nocturnes du mari. Celui-ci avait dès lors formellement interdit à quiconque d’entrer dans sa chambre quand il y dormait mais ce soir-là il se fit que sa compagne ne trouva pas son chat préféré qu’elle avait fort envie d’emmener avec elle dans le sommeil. Sa demande était si pressante qu’après avoir en vain cherché presque partout ce félin de haute noblesse j’osai oublier la lourde interdiction et profanai la chambre où l’homme dormait avec à ses pieds le chat. Je m’emparai prestement de celui-ci et l’amenai à sa maîtresse. Le lendemain Maurice arriva en boîtant à la cuisine pour le petit-déjeuner.
-Que t’est-il arrivé ? lui demanda le plus communément du monde son épouse
-C’est la faute à cet idiot, lui répondit-il en me désignant du regard. J’étais en voyage astral et tout à coup ma corde d’argent a vibré très fort et m’a ramené à la vitesse de l’éclair dans mon corps : quelque chose d’anormal me forçait à ce retour instantané et je ne pouvais pas savoir ce qu’il en était. Je me pressai même tant que la dernière phase de réintégration, la plus délicate, se passa mal, douloureusement.
- Je suis vraiment désolé, plaidai-je, hier soir je suis en effet rentré dans ta chambre malgré l’interdiction, le seul endroit où Pégase pouvait encore se trouver mais ce n’est pas grave, le problème de ta jambe, tu n’as qu’à aller consulter ton médecin et lui expliquer les détails de ton atterrissage corporel raté, ça peut arriver à tout le monde et il te prescrira tous les médicaments qu’il faut pour te rétablir parfaitement.
- Tout de même, si on nous entendait! conclut Arlette.
Lui comme elle sourirent alors de bon cœur.
Plus triste fut la fin de mon ultime séjour : les dernières injonctions d'en haut étaient impératives: il fallait se séparer définitivement, je ne faisais pas les efforts qu’il fallait, je restais donc possédé par la guru de ma dernière secte, je ne pouvais pas me mettre en correspondance avec qui m’aurait dicté ce livre appelé à mettre en garde contre les sectes et développer les consciences. Maurice lui n’avait plus qu’un devoir et une hâte, réaliser le moteur prânique dont il m’avait montré les plans et qui n’était jamais que le cadeau transmis par voie subtile de ce Vénusien entre tous génial que l’on put connaître sous le nom de Tesla. Ai-je besoin de préciser que les innovations de ce dernier ajoutées à toutes les autres de ses pareils auraient pu faire faire un bond en avant prodigieux à notre humanité ? Mais bien sûr une fois de plus les forces noires enchaînant cette humanité avaient su déjouer leur mise en œuvre, idem encore avec ce moteur à énergie infinie, gratuite, non polluante qui aurait définitivement jeté aux oubliettes tout ce nocif, pétrochimique en tête, qui prédomine toujours pour notre plus grand malheur.
Je fus bien plus que triste quand je reçus de la seule amie initiée du couple une lettre m’intimant de ne plus avoir aucun contact avec mes bien-aimés car j’aurais alors risqué moi-même de gros ennuis. C'est que tout avait été découvert et annihilé de ses projets, ce serait pour une prochaine fois plus ou moins lointaine... Le couple était à présent prisonnier dans son habitation, sous constante surveillance policière, téléphone sous écoute et courrier ouvert. Comme cette amie elle-même très âgée mourut peu après je me trouvai ainsi coupé de l’ultime lien possible, je ne sais donc pas combien de temps dura le martyre final de ces grands bienfaiteurs inconnus de notre humanité.
Au moment de nous quitter il me fit cependant un dernier cadeau dont je ne mesurai pas tout de suite l’inestimable valeur. Ses derniers mots à mon adresse furent en effet:
« Un seul être peut encore t’aider, Sri Sathya Sai Baba. »
Il ne fit pas de commentaire, j’étais trop choqué pour en demander, j'inscrivis machinalement ce nom bizarre dans mon cahier de notes, je ne compris que bien des années plus tard, une fois totalement libéré de mon invisible joug sectaire mais c’est une autre histoire que je raconte dans le chapitre ad hoc qui va venir…
PS Bien entendu je n’oblige personne à me croire. Il me fut encore précisé que c'était loin d'être la première fois que nous nous rencontrions. Ainsi dans l'épisode atlante il fut ni plus ni moins que le prestigieux empereur en personne GWAUXLN dont mon Zaïlm Numinos" aurait dû devenir le gendre et successeur...
Pourquoi aussi cette soudaine révolution dans le comportement de Clemens Brentano, lui faisant troquer six ans durant son jeu de poète pour celui d'humble copiste tout entier voué tout ce temps à l'écriture des prophéties d'une religieuse grabataire et illettré, Anne Catherine Emmerick? Mais tout simplement parce que, sans pourtant le concevoir, je me retrouvais ainsi aux pieds de ma mère spirituelle!
Elle encore que j'ai retrouvée en Madame Blavatsky, passionné que je fus longtemps jusqu'à l'ivresse par sa Doctrine Secrète, au point même parfois d'y comprendre quelque chose!
En plus fort et plus chaud encore et pour cause en direct, il y a si peu de temps, en Arlette Pétignat Christe!
Qu'on se rassure néanmoins si les incarnations personnelles qui me furent révélées sont d’une manière ou d’une autre « célèbres », il en fut aussi beaucoup d’autres bien moins prestigieuses et tout aussi nourrissantes mais dont leur mise à connaissance publique n’aurait pas eu le même impact, et sur moi pour commencer.
Georges Ernest ROUX
14.06.1903 - 26.12.1981

COÏNCIDENCE
Bien sûr, les gens sérieux ne verront là qu’aimables coïncidences mais Georges Roux et André Streel ont la même date de naissance, certes dans le désordre comme le tiercé :
Georges Roux 14061903 André Streel 10031946
Qui plus est André Streel est né à Geer soit les initiales de
Georges Ernest Roux avec double « e » comme dans Ernest.
Amusant n’est-il pas ?
Pourtant le plus extraordinaire n’est pas là, mais dans le fait que les deux incarnations ont été concomittantes, en réalité elles ont été même trois à évoluer dans le même registre du temps si on ajoute celle du tsar Nicolas II mais à la grande différence que dans le cas de Georges Roux et d’André Streel elles se sont tout simplement rencontrées, l’une à sa fin, l’autre à son plein âe, au sein de cette secte de guérisseurs que Georges Roux fut insidieusement amené par ses ennemis déguisés en proches à fonder, à se voir ni plus ni moins que la réincarnation du Christ revenu comme promis à la fin temps pour sauver le monde. Et moi André Streel je fus également amené par nombre de détours subtils à devenir son disciple dévoué. Ainsi fut-il fait d’une méchante pierre deux coups par les ennemis de cette humanité. À tirer ainsi les ficelles de deux marionnettes d’un seul être les parasites dévoreurs de la belle et jeune humanité terrestre transformèrent-ils l’idéal le plus pur et le plus généreux de l’une et l’autre en son parfait contraire sous la plus alléchante des apparences. Phénomène général, banal entre tous, dont très peu de créatures terrestres ont un tant soit peu conscience.
Que cela soit clair à présent, Georges Roux est mort dans de grandes souffrances morales. C’est au point même que son supplice a dû être écourté alors que son corps physique pouvait encore fonctionner.
Il a en effet réalisé bien avant sa mort l’énormité de son erreur : il n’était pas la réincarnation du Christ ; en fait son très grand amour pour le Christ avait été utilisé par les ennemis du Christ incarnés dans son proche entourage pour le fourvoyer et l’entraîner à fonder cette secte de guérisseurs ayant pour tâche de guérir tous les malades avant la date du 1er janvier 1980, début de l’âge d’or sur la terre, le mal physique n’étant que l’image du mal spirituel : éradiquer le mal physique, c’était donc éradiquer aussi tout mal spirituel. S’il avait au contraire suivi la voie droite et humble hors ego qui lui était intérieurement tracée, il aurait assurément continué d’être estimé et apprécié de tous à continuer de semer autour de lui les grains de ses qualités et d’abord et surtout en écrivant de toute sa sensibilité les beaux mots que l’amour du Christ lui aurait inspirés au lieu de faire de ses livres le « sésame ouvre-toi » à des pouvoirs hors cadre évolutif ne servant au final que l’Antichrist.
En soi l’intention de vouloir guérir tous les malades était louable mais en pratique et comme très souvent elle a pavé l’enfer bien malgré celui qui la nourrissait. C’était en réalité interférer dans le travail divin : seul Dieu a ce droit et il est des malades qui n’auraient pas dû être guéris car malheureusement la souffrance était pour eux le meilleur moyen de progresser spirituellement.
Imposer une date au jour près de changement d’ère était non seulement erroné mais stupide pour ne reposer sur rien de tangible et poussait droit à la pire des humiliations ce jour-là quand alors l’évidence de la supercherie crèverait les yeux de tout le monde. Certes il y a effectivement changement d’ère et même plus que cela, nettoyage complet de ses parasites pillards et destructeurs qui ont de fait profité au maximum de l’âge noir, de fer, qui se termine pour définitivement asservir, robotiser, bref pour d’une façon ou d’une autre anéantir cette humanité. Mais tout ce changement très profond et très subtil qui est non seulement globalement matériel mais aussi et surtout spirituel au niveau de chacun dans son intimité a évidemment besoin de temps pour se réaliser. Justement cet arbitraire fantaisiste a dérouté nombre d’êtres positifs, séduits par la faculté leur octroyée d’éradiquer la souffrance humaine, du travail lent mais sûr de progression de conscience que permettait leur recherche spirituelle.
Georges Roux s’est certes rendu compte mais trop tard de son erreur monumentale servant sous apparence contraire les ennemis du Christ incarnés dans certains très proches, à commencer par certains de ses propres enfants. Surtout il n’a pu faire marche arrière, faire éclater la vérité : il était prisonnier de ce qu’il avait élaboré de bonne foi et que ses manipulateurs avaient transformé en secte alimentant les forces noires ayant capturé cette planète. Il lui aurait fallu pour ce faire une puissance et un courage qu’il n’avait pas, il a donc bien dû continuer, dans une solitude totale, emmuré vivant par son mensonge, de jouer bien inconfortablement son personnage certes au plus discrètement possible quitte à laisser de ce fait même à ses si proches ennemis toute liberté de manœuvre et de diriger cette secte de plus en plus noire sous apparence de plus en plus lumineuse, assurant accessoirement, pouvoir, gloire, abondance financière et luxe à sa chère famille.
Humiliation dès lors sans borne pour lui que ce premier janvier 1980, premier jour de l’an banal entre tous, fêté pour cela seul qu’il était vraiment : rien de prédit bien évidemment ne se passa, forcément puisque ses quelques guérisseurs par ailleurs traumatisés et culpabilisés à l’envi n’avaient évidemment pas réalisé réussi l’exploit surhumain de guérir tous les malades, de vider tous les hôpitaux de la terre. Que répondre à ceux de ses bons et loyaux servants guérisseurs venus alors lui taper sur le ventre et lui proposer de jouer aux cartes ? La même humiliation soit dit en passant que celle que subit son ancêtre à l’identique Louis XVI quand les révolutionnaires envahirent les Tuileries et le forcèrent notamment à se coiffer du bonnet phrygien.
Plus discret que jamais, Georges Roux dut endurer, impuissant, cette honte et cette souffrance près de deux ans puisque son décès, sa libération ne survint que le 26 décembre 1981
Le Poème
Quand le poète, inspiré,
Modulait ses cris de joie
Ou, le plus souvent en proie
À son mal moins désiré,
Ses terreurs ou ses tristesses,
Il utilisait à plein
Tous les mots comme tremplins...
Le plus souvent sans justesse.
C'est que tout lui sonnait faux
Entre ses choix et sa Muse:
Ceux-là avides d'excuse
Pour ignorer le gerfaut
Préférant en lui la griffe
À l'ineffable beauté
Suggérée en primauté
Qui très vite s'ébouriffe...
Il rêvait son existence
Au lieu de s'évertuer
À comprendre, effectuer
Les actions d'importance
Que sa Muse révélait.
Mais orgueil, vice, paresse,
Ou l'immonde sécheresse,
Le laissaient vite affalé.
C'est ainsi: jamais un homme
Ne voulut mener de front
L'action de forgeron
Et de déchiffreur d'idiome.
Quand le Verbe, à profusion,
Glisse profondes pensées,
Tout devient billevesées
Ou sottise à pâmoison.
Et Ronsard, Villon, Verlaine,
N'écoutant bien qu'à moitié,
Ont joliment estropié
La grandeur en cantilènes.
Tout ce qui pouvait grandir,
L'homme inculte, vers la vie
Disparaît ou bien dévie
Pour affadir, étourdir.
Il n'est point de vrai Poète
Sans totale vérité;
Qu'il faut de témérité
Pour chanter à l'aveuglette!
Pour célébrer un iris
Ou pleurer la mort des roses,
Il faut tout savoir des causes!
Foin des faux de profundis!
Ignorant le magnifique
Appel de l'Éternité,
Perdus en velléités,
Tous craignent le bénéfique!
Tous accrochent l'apparent,
L'éphémère, ilotes ivres,
Effarés d'avoir à vivre
De l'Amour exubérant.
Réclamant toute licence,
Effrayés de Liberté,
De responsabilité,
Refusant divine essence,
Tous les poètes faillis,
À seuls horizons chaumières,
S'épouvantent de Lumière,
Enlisés de gazouillis.
Les yeux fixés sur la fange
Submergeant l'homme aveuli,
Décuplant la chienlit,
Ils s'évadent par l'étrange
Quand ils devaient, soucieux
D'attiser au Bien leurs frères,
Cesser d'être littéraires
Pour frayer la voie aux cieux.
*
Car il le sait, ses voix intérieures,
Qu'il les nomme Muse, inspirations,
Dont il subit la fascination,
Viennent du plus Haut, formant la meilleure,
Sinon la seule part de son talent!
Il sait qu'il les trahit quand il s'abaisse
À rouler avec le flot des faiblesses
Qui le laissent toujours plus chancelant!
Il sent l'homme, appelé à la grandeur suprême,
Et que son rôle à lui, manieur des mots clairs,
Est de retrouver le contact avec l'éclair
Pouvant illuminer l'humain. Et c'est blasphème
Que d'aligner des mots rimés mais sans raison,
Chantant le vain, l'obscur, sans vérité profonde,
Repris de trépassés d'inutile faconde
Épris d'amusements à pire exhalaison.
Les poètes "charmants" riaient de l'éphémère
Ou peignaient les attraits fugitifs des saisons,
Poussant, de-ci de-là, des sanglots à foison,
Sans savoir la douleur, occupés de chimères.
Les "sérieux", haussés, tragiques à souhait,
Déballaient des conflits, de l'antique au moderne,
Où l'outrance et l'erreur s'éclairaient de lanternes
Volant leur huile en pire ignorance à brouet!
La paresse crasseuse allant à l'imposture,
Tout le vice de l'homme était son naturel,
Toute l'excuse au mal, devenu ménestrel,
Le Bien: nié et, la vertu: caricature.
Quand l'homme était pétri de Lumière et d'Amour,
Quand la vie est un hymne ardent de pure joie,
Il ne fut jamais peint que malheureuse proie
De pièges infernaux guettant ses pauvres jours.
Et tous ses mauvais choix dans l'insane et l'infâme,
Qui entraînaient en conséquences la douleur,
Tout le Bien refusé, semence de malheur,
S'inscrivaient en sources de grandeur et de flamme,
Alors que le libre enfant de la Terre, ouvert
A tous les impératifs de la Conscience,
N'a pu souffrir que refusant la Bienveillance
De Celui qui ne pouvait l'accepter pervers.
Le poète devait savoir que la souffrance,
Son cortège de maladies et la mort,
Etaient la sanction d'un refus de remords
Quand l'homme blasphémait, égaré d'espérance,
Perdant sa vie, en quête et contre toute Loi,
De folles vanités, des seules apparences,
Brûlant son temps, si précieux, d'indifférence
Pour Dieu mis à l'écart de ses tristes exploits.
Toute douleur est gage certain d'une entorse
A quelque essentiel moyen de s'accomplir,
Elle est signe de mal et ne peut qu'avilir,
Et le poète est fol qui célèbre sa force
Au lieu de découvrir la route du bonheur
Qui ne peut être qu'en l'Amour et la Puissance
De Celui-là qui présida à sa naissance...
Le laissant libre de choisir le Grand-Vanneur.
Mais, s'il choisit le Dispensateur des richesses
Et de l'éclat du Jour, son chant en retentit
Si haut et si profond qu'il prend forme d'outil
Constructeur d'avenir et de divine ivresse.
Tout en lui prend essor et se transforme élan
Vers l'être qu'il devient, à qui tout est possible,
Depuis ce qui l'entoure à son âme indicible,
Depuis les sens nouveaux au Cœur étincelant.
*
Alors, le parfum des roses
Se fait si subtil et doux
Qu'il n'est plus d'homme sans goût:
Se dissout l'ancien morose.
Chacun s'offre un paradis
A sa mesure infinie,
Goûtant neuves harmonies,
Dieu donnant tout à crédit.
Lors il peut chanter l'aronde,
L'églantine et le grillon,
Les couleurs du papillon,
Quand il sait "pourquoi" le monde,
Quand tout porte à l'éblouir
Aux créations de l'être,
Quand les ardeurs s'enchevêtrent
Pour tout faire épanouir.
Savoir qu'il n'est rien qu'il voie,
Qu'il entende ou qui soit fait,
Qui ne tende au tendre effet
De le grandir en la Joie
De son Accomplissement,
Cela forme l'écriture
Vers la divine ouverture,
Le total ravissement.
Et c'est la réelle extase,
En pleine lucidité,
L'amoureuse avidité
Du grand Verbe qui embrase.
Dans l'Amour révélateur
S'élabore le poème
Déclenchant en ceux qui L'Aiment,
L'envol vers le Créateur.
Georges Roux
CLEMENS BRENTANO
09.09.1778 - 28.07.1842

Ce qui me rapproche d’abord du personnage Brentano, de ce fou de Brentano comme disait Goethe, par parenthèse amant de sa mère puis de sa sœur, que d’autres préfèrent considérer comme le père du romantisme allemand, c’est évidemment la poésie. Le don est objectivement indéniable chez l’un comme chez l’autre et d’une nature assez proche même si le premier ne fut pas loin d’être célèbre et si le second est resté obscur parmi les obscurs et si la destination de ses écrits, poétiques en tête ont tous eu la même destination assurément peu glorieuse, les poubelles ! Un détail révélateur la même indécision dans l’écriture comme dans le reste : il arrivait à Brentano de proposer à ces histoires deux fins appropriées à l’humeur du moment ; moi aussi j‘ai assez souvent fait de même. Loin aussi de me douter que petit soldat belge effectuant son service militaire chez l’ancien ennemi allemand, à Cologne je fus très heureux d’obtenir enfin pour ma petite compagnie état major la permission très spéciale de pouvoir emprunter une camionnette militaire pour nous rendre au superbe amphithéâtre musical de cette ville et même si mes camarades ploucs s’empressèrent de le déserter pour aller boire un verre moi je fus extrêmement ému d’entendre à la première de ces représentations des lieder de Brentano mais ce n’est que trente ans plus tard après avoir rencontré cet être extraordinaire, Mautice Pétignat, qui me sauva bien plus que la vie, me la rendit tout simplement, la véritable vie, celle de l’esprit. que je vécus cet autre bouleversement de réaliser quelle avait été la cause du premier.
Ce qui me rapproche surtout de mon alterego (on ne peut mieux dire), c’est chez cet adepte dissipé de la pratique spirituelle la perception subtile intuitive de la dimension spirituelle de cette humble religieuse aussi grabataire qu’illettrée, Anne Catherine Emmerich. Pourquoi donc trouva-t-il soudain l’héroïque courage de tout abandonner pour six ans durant écrire les prophéties de cette étrange et peu commune personne ? Tout simplement parce que, même sans pouvoir sans doute en avoir alors clairement conscience, il retrouvait en elle sa mère spirituelle qui n’avait cessé de le protéger tout au long de l’interminable suite de ses incarnations terrestres plus ou moins abouties.
Mère que je retrouvai dans la présente incarnation en Madame Blavatsky d'où ma passion sans borne pour sa Doctrine Secrète et même encore pour tous ses autres écrits. Mère que je retrouvai encore et plus récemment et cette fois en chair et en os déguisée en épouse de mon extraordinaire sauveur de secte et tellement que fut certain Maurice Pétignat, et elle bien aussi spirituellement extraordinaire que lui!