SPIRITUALITÉ THÉORIE

A AVATAR

Qu’est-ce qu’un Avatar ?

 

“ Le mot ‘Avatar’ est un mot sanscrit signifiant littéralement : ‘ qui descend de très haut ’. La racine ‘av’ semble indiquer l’idée de protection d’en haut. Il en résulte que le mot peut signifier : qui descend avec l’approbation de la source supérieure d’où il vient et au profit du lieu où il arrive. L’Avatar n’a rien à apprendre de l’endroit où il apparaît.

Comprise ainsi, l’apparition d’un Avatar est un fait planétaire aussi rare que néanmoins naturel.

Et un Avatar n’est pas un Messie, un Réalisé ! Car un Avatar EST tandis qu’un Réalisé le DEVIENT !

Cela signifie en clair que les grandes âmes connues ont été sur terre des hommes à notre image, qui sont parvenus à leur état sublime par le même chemin que nous empruntons nous-mêmes. Ils ont souffert, aimé et fauté, n’atteignant le but final qu’au bout d’une discipline spirituelle intense.

En ce qui concerne l’Avatar, il n’en va pas de même. L’Avatar apparaît parfait. II ne suit pas d’ascèse.

Bouddha, Christ, Mahomet et d’autres ne furent pas des Avatars. Ils avaient certains pouvoirs divins.

Par ailleurs le nom pris par un Avatar tout autant que sa forme sont la concrétisation d’un dessein et ne sont nullement le fait d’un simple hasard.

‘ SAI ’ signifie ‘ Seigneur, Maître ’. Dans le mot ‘ SAI ’, nous avons ‘ SA ’ qui signifie ‘ Sarveswara, souverain ’, et ‘ AI ’ qui représente ‘ la mère ’. Quant à ‘ BABA ’, qui est un terme très usité en Inde, il signifie ‘ le père ’. Ainsi Sai Baba signifie ‘ le Seigneur, le père-mère divin ’. ‘Sathya ’, qui caractérise la qualité essentielle de l’Avatar, signifie ‘ Vérité ’. ”

 

Où est-Il ? Où n’aurait-Il pu qu’apparaître ?

 

“ Les Avatars naissent en Inde parce que c’est le seul pays où les saintes écritures ont été comprises. Ce n’est qu’en Inde que des sages s’adonnent constamment à des ascèses et autres exercices spirituels. C’est comme pour une mine d’or, les géologues, les ingénieurs et les mineurs expérimentés se rendent là où se trouve l’or qui est alors extrait puis distribué dans le monde entier. ”

Pourquoi maintenant ?

C’est la Bhagavad Gita qui répond :

“ Chaque fois que le Dharma (la conduite juste) s’efface et que monte l’injustice, alors Je prends naissance pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal et pour mettre sur le trône la justice. Je prends naissance d’âge en âge. ”

Et la Vishnu Purana de préciser :

“ Pendant le Kali Yuga (l’âge de fer) tout le monde sera malhonnête. La charité et le sacrifice ne seront que des mots stériles, Les serfs deviendront les maîtres et les savants exécuteront le travail des serfs. Tous les gouvernants seront de grands pécheurs. L’instinct animal sera prépondérant dans l’homme : il vendra sa propre nourriture tandis que les prêtres vendront même les Ecritures sacrées. Les femmes feront marché de leur corps et la population du monde augmentera démesurément. Des pluies torrentielles tomberont hors saison, alors que d’autres régions seront désertifiées. Partout on s’entretuera. Les commerçants voleront leurs clients. Le nombre des justes diminuera sans cesse et les pécheurs deviendront multitude. Des populations entières seront décimées par la famine et les gouvernants voleront leurs sujets à travers des emprunts publics. ”(Vana Parva, 85)

Bouleversement des bouleversements

que Le reconnaître…

 

“ Chaque Avatar est un phénomène bouleversant… mais il est encore plus bouleversant de ne pas Le reconnaître. ”

Mais Quelle preuve que l'Avatar est ce qu’Il dit être?

Mais aussi, comment prouver le contraire?

“ Un Avatar est parmi nous et depuis qu’Il est avec nous, rien n’a jamais pu prouver qu’Il ne le soit pas ! ”

B  AVATARS

RÂMA - avant l'Âge de Bronze

KRISHNA - avant l'âge de fer

SHIRDI/SATHYA/PREMA 

avant l'âge d'or

SHIRDI   28.09.1838/15.10.1918

SATHYA      23.11.1926/24.04.2011

PREMA      ?/?

Les AVATARS préparent chaque changement d'âge.

Ainsi KRISHNA a préparé l'humanité à son entrée en âge de fer, lequel a commencé quand KRISHNA nous a quittés en - 3102.

Pour RÂMA qui l'a précédé il n'est fait mention d'aucune date. Si , comme pours les Mayas, la durée d'un temps cyclique est le dixième du double de la précession des équinoxes soit 25920 x 2 = 51.840:10 = 5184, on peut conjecturer dès lors que l'âge de bronze a duré 2 temps soit 10.368 ans que l'âge de bronze a commencé en 13.470 et que donc l'AVATAR RAMA a prodigué son enseignement exemplaire rassemblé en RAMAYANA  juste avant le début de l'âge de bronze.

Par ailleurs dès lors que l'âge de fer ne dure, heureusement, qu'un temps, l'âge d'Or devrait strictement parlant commencer en 2082 (5184 - 3102 = 2082).

Il y a juste que contrairement à ce qui s'est passé pour les transitions, l'AVATAR  préparant l'Âge d'Or a triple forme et celles-ci se succèdent.

D'abord SHIRDI  (28.09.1838-15.10.1918)

Ensuite SATHYA (23.11.1926-24.04.2011)

Enfin PREMA qui va venir parachever l'œuvre de ses deux premières formes.

De quand à quand? Pour sûr il ne devrait, logiquement, pas tarder. Les paris sont ouverts et vont bon train, proclamés comme autant de certitudes, et les imposteurs ne manquent pas.

Quoi qu'il en soit, à chacun de se diviniser au plus sans attendre, de se travailler spirituellement au plus en sorte de baigner d'ores et déjà dans le courant de lumière produit par ses deux prédécesseurs et d'ainsi d'ores et déjà accueillir en son cœur avant de Le voir dans sa forme Celui qui va couronner l'Œuvre de ces prédécesseurs.

Sathya a manifestement amplifié l'œuvre et le retentissement de sa Forme précédente, Shirdi, qui a posé les bases de la restructuration spirituelle de notre humanité. Deux différences notoires, l'enseignement de Shirdi est resté oral et le retentissement de son action est resté si l'on peut dire local, indien; de même l'unification religieuse s'est limitée, si l'on peut dire aussi,  à réunir hindous et musulmans "locaux". Par contre l'enseignement de Sathya, tout oral qu'il fut aussi, a été intégralement transcrit et traduit, rien que ses discours font 22.000 pages et constituent par leur richesse inouïe le plus grand trésor de notre humanité. Quand de l'œuvre de grands hommes on peut retenir quelques maximes marquantes ici tout, absolument tout  est sagesse profonde et transformante. Le retentissement de ses paroles et de ses actions est planétaire. Des quatre coins du globe sont venus à Lui en continu des millions de dévots et la flamme est loin d'être éteinte. Avec quelle puissance même va-t-elle se développer lorsque la troisième des formes de l'Avatar actuel va se manifester pour parachever le gigantesque travail de libération et de métamorphose des âmes terrestres entrepris avant elle. Mathématiquement parlant, ce qui a été mis au carré par Sathya va l'être au cube par Prema! Impossible même de l'imaginer. Quand? C'est toute la question. Bientôt, c'est sûr, 8 ans après mon départ, a déclaré Sathya. Ce qui nous fait 2011 = 8 = 2019. Il serait donc déjà né! Autre référence, Sathya s'est déclaré Avatar divin en 1940 à 14 ans. S'il en va de même pour Prema, pure supposition certes plausible, cela nous ferait 21019 + 14 = 2033, autant dire demain! Et pour le moins ce ne sera pas trop tôt car les parasites de notre humanité réagissent en proportion, avec un empressement frénétique, mettent les bouchées doubles, s'efforcent de transhumaniser, de robotiser, bref d'anéantir notre humanité! Les forces contraires agissant  sur nous sont en train de déployer leur maximum. Pour quelle issue? Mon petit doigt me dit que c'est toujours Dieu qui gagne à la fin, que tout est son jeu, lequel n'a qu'un but, nous faire devenir par tous les moyens ce que nous sommes, Lui!

Peut-être cela dépend-il de nous de notre ferveur à nous réveiller, de notre impatience agissante à désirer son retour.

Robotisation ou divinisation? Anéantissement ou cinquième dimension? Rien ne va plus, faites vos jeux!

1    SHRI SHIRDI SAI BABA

Extraits de SHRI SAI SATCHARITA

Hagiographie de Shri Shirdi Sai Baba

Motivation de l’auteur, Hemadpant 

ch2 p2

Puisque tant d'ouvrages concernant Shirdi Sai Baba existent déjà, pourquoi faudrait-il écrire celui-ci (Satcharita) et quelle en est la nécessité ?

La réponse est évidente et simple. La vie de Shirdi Sai Baba est aussi vaste et profonde que l'océan illimité; tout le monde peut y plonger pour prendre les joyaux précieux de la Connaissance et de la Dévotion, et les distribuer aux aspirants spirituels. Les histoires, les paraboles et les enseignements de Shirdi Sai Baba sont absolument remarquables. Ils apporteront paix et joie aux personnes qui sont dans la peine et lourdement chargées des souffrances de cette existence matérielle, et ils confèreront connaissance et sagesse, à la fois dans les domaines spirituel et matériel. Si les fidèles écoutent les enseignements de Shirdi Sai Baba, aussi intéressants que la science védique, et méditent sur eux, ils obtiendront ce à quoi ils aspirent ardemment, c'est-à-dire, l'union avec Brahman, la maîtrise des huit branches du Yoga, la béatitude de la méditation, etc. J'ai donc pensé que, si je réunissais ces histoires, ce serait ma meilleure upâsana (adoration, prière constante). Ce recueil serait des plus enchanteurs pour les âmes simples dont les yeux ne furent pas bénis par le darshan (vision) de Shirdi Sai Baba. Je me mis donc à rassembler les enseignements et les expressions de Shirdi Sai Baba, fruits de Sa Réalisation infinie du Soi. Ce fut Shirdi Sai Baba qui m'inspira dans ce domaine ; en fait, j'abandonnai mon ego à Ses pieds, jugeant que ma voie était claire et qu'Il me rendrait totalement heureux ici-bas aussi bien que dans l'autre monde. 

DARSHAN

ch2p10

Après être descendu de la tonga (cabriolet), je souhaitai vivement avoir le darshan, lorsqu'un grand fidèle, Tatyasaheb Noolkar, revint de la mosquée; il m'annonça que Shirdi Sai Baba se trouvait au coin du Wada où j'aurais Son premier darshan, et qu'ensuite après avoir pris un bain, je Le verrais tout à loisir. Ayant entendu cela, je courus me prosterner devant Baba et ma joie ne connut plus de bornes. Je découvris bien plus que ce que Nâna Chandorkar m'avait raconté. Tous mes sens furent comblés et j'oubliai la soif et la faim. À l'instant même où je touchai les pieds de Baba, je repris goût à la vie. Je me sentis très reconnaissant envers ceux qui m'avaient encouragé et aidé à avoir le darshan et je les considérai comme des membres de ma vraie famille. Sachant que je ne pourrais jamais m'acquitter de ma dette envers eux, je ne pus que les visualiser dans mon esprit et me prosterner mentalement devant eux. La particularité du darshan de Shirdi Sai Baba, comme je pus le constater, consiste dans le fait que nos pensées sont modifiées, la force de nos actes passés diminue et le détachement envers les objets du monde s'accroît peu à peu. Un tel darshan est obtenu grâce aux mérites de plusieurs vies passées et si vous ne voyez que Shirdi Sai Baba, alors le monde entier devient ou assume la forme de Shirdi Sai Baba.

         SAI, SAI, SAI ...

           Ch3 p12

« Si un homme prononce Mon nom avec amour, Je satisferai tous ses désirs et J'accroîtrai sa dévotion. Et s'il chante avec ferveur Ma vie et Mes actes, Je serai devant lui, derrière lui et de tous les côtés. Les fidèles attachés à Moi cœur et âme ressentiront naturellement de la joie quand ils entendront ces histoires. Croyez-Moi, si quelqu'un chante Mes lilas, Je lui donnerai une joie infinie et un contentement éternel. Ma caractéristique particulière consiste à libérer celui qui s'abandonne entièrement à Moi et Me vénère fidèlement, qui se souvient de Moi et fait de Moi l'objet constant de sa méditation. Comment ceux qui prononcent Mon nom, M'adorent, pensent à Ma vie et à Mes actes et ainsi se souviennent toujours de Moi, peuvent-ils rester conscients des objets et des sensations de ce monde ! J'arracherai Mes fidèles des bras de la mort. Si l'on écoute les faits de Ma vie, on sera libéré de toutes les maladies. Ecoutez donc Mes histoires avec respect ; réfléchissez et méditez sur elles, intégrez-les dans votre vie. C'est le chemin de la joie et de la satisfaction. L'orgueil et l'ego de Mes fidèles se dissiperont ; l'esprit de celui qui écoute se calmera ; et si sa foi est sincère et totale, il sera un avec la Conscience Suprême. Le simple souvenir de Mon nom, tel que « Sai, Sai, Sai » fera disparaître les péchés de la parole et de l'écoute. »

Sri Shirdi Sai Baba

Réalisation du Soi

Ch3 p12/13

"La grâce du Seigneur fait parler les muets et franchir une montagne à un boiteux. Lui seul sait comment faire pour que les choses soient accomplies selon Son souhait. Ni la flûte ni l'harmonium ne savent comment sont produits les sons. C'est l'affaire du musicien. Le suintement du joyau Chandrakant 10 et la houle de la mer ne sont dus ni au bijou ni à la mer, mais au lever de la lune.

Des phares sont construits en divers endroits au bord de la mer pour permettre aux navigateurs d'éviter les récifs et les dangers, de naviguer en toute sécurité. Les narrations sur la vie de Shirdi Sai Baba ont un but identique dans l'océan de l'existence terrestre. Ils surpassent en douceur le nectar et nous rendent le chemin terrestre lisse et facile à parcourir. Bénis soient les récits de la vie des Saints. Lorsqu'en passant par les oreilles ils pénètrent dans nos cœurs, la conscience du corps ou ego et le sens de la dualité disparaissent ; et quand ils sont engrangés dans le cœur, les doutes s'envolent, la vanité du corps décline et la sagesse est emmagasinée en abondance. La description de la pure gloire de Baba et le fait de l'écouter avec amour, effacent les fautes des fidèles et représentent par conséquent la sâdhana (pratique spirituelle) la plus simple pour atteindre le salut. La sâdhana indiquée pour le Kruta Yuga (le premier des quatre âges cosmiques, l'âge d'or) consistait en sâma-dama (tranquillité du mental et des sens) ; au cours du TretaYuga (l'âge d'argent), c'était le sacrifice rituel ; pour le Dwapara Yuga (l'âge de bronze), c'était l'adoration; et pour ce qui est du Kali Yuga (l'âge de fer, celui que nous vivons actuellement), la meilleure sâdhana consiste à chanter le nom et la gloire du Seigneur. Cette dernière pratique est à la portée de tous les gens des quatre castes (Brahmane, Kshatriya, Vaishya et Sûdra)11. Les autres sâdhanas, c'est à dire, yoga, tyâga (sacrifice, renoncement), dhyâna (méditation, contemplation) et dhâranâ (concentration) sont très difficiles à pratiquer ; en revanche, il est très facile de chanter et d'écouter des histoires à la gloire du Seigneur (Shirdi Sai Baba). Nous n'avons qu'à tourner notre attention vers elles. Cette pratique éliminera l'attachement aux sens et à leurs objets, calmera les fidèles et les conduira finalement à la Réalisation du Soi."

Sri Shirdi Sai Baba

Je suis la Mère

Ch3p14

« Allez partout où il vous plaira, faites tout ce que vous aimez faire, mais souvenez-vous bien de ceci : Je sais tout ce que vous faites. Je suis le Guide intérieur de tous les êtres et Je demeure dam vos cœurs. J'enveloppe toutes les créatures, le monde mobile et immobile. Je suis le Contrôleur, celui qui tire les ficelles du spectacle de cet univers. Je suis la Mère, l'origine de tous les êtres, l'Harmonie des trois gunas (tendances ou qualités qui gouvernent le monde), le Propulseur des sens, le Créateur, le Conservateur et le Destructeur. Rien ne fera de mal à celui qui porte son attention sur Moi, mais mâyâ (l'illusion) fouettera celui qui M'oublie. Les insectes, les fourmis, le monde visible mobile et immobile, tout cela est Mon corps, Ma forme.»

Sri Shirdi Sai Baba

La mission des Saints

Ch4p16

Dans la Bhagavadgitâ (chapitre IV, 1-8), le Seigneur Krishna dit: « O Bhârata, chaque fois que Dharma (Loi universelle) décline et que l'adharma (iniquité) tend à triompher, Je Me manifeste. Pour la protection des vertueux, l'anéantissement des mauvais et le rétablissement de la Rectitude Je Me manifeste d'âge en âge ».

C'est la mission du Seigneur; les sages et les saints qui sont Ses représentants, et qui apparaissent ici-bas en temps opportun, L'aident à leur manière à accomplir cette mission. Par exemple, lorsque les « deux fois nés », c'est-à-dire, les Brahmanes, les Kshatriyas et les Vaishyas négligent leurs devoirs respectifs, et lorsque les Shudras essaient d'usurper les fonctions des autres classes ; lorsque les Maîtres spirituels non seulement ne sont plus respectés, mais en plus humiliés; lorsque personne ne se soucie de l'instruction religieuse; lorsque tout le monde se croit très instruit; lorsque les gens commencent à consommer des nourritures interdites et des boissons alcoolisées ; lorsque, sous couvert de la religion, ils se livrent à des actes impies; lorsque les gens appartenant à différentes sectes se disputent entre eux; lorsque les brahmanes négligent d'accomplir leurs rituels quotidiens, les protecteurs de la tradition leurs pratiques religieuses; quand les Yogis négligent leur méditation, lorsque les gens commencent à penser que la richesse, la descendance et l'épouse constituent leur seul intérêt, et ainsi se détournent de la véritable voie du salut, c'est alors que les Saints apparaissent, essaient, par leurs paroles et leurs actes, de remettre les choses à leur place. Ils nous servent de phares et nous montrent le droit chemin, la juste voie que nous devrions suivre.

La personnalité de Sri Shirdi Sai Baba

Ch4p17

C'est grâce à Sai Baba que Shirdi devint important. Voyons quelle sorte de personnage était Sai Baba. Il a vaincu ce samsâra (existence matérielle ou monde illusoire), qui est très difficile et pénible à traverser. La paix de l'esprit était Sa parure et Il était dépositaire de la sagesse. Il était le havre des vishnouïtes (adorateurs de Vishnu), le plus généreux de tous, la quintessence de toutes les essences. Il n'avait aucun amour pour les choses périssables et Il était toujours entièrement absorbé par la Réalisation du Soi, Son unique préoccupation. Il ne trouvait aucun plaisir aux choses de ce monde ou de l'au-delà. Son antaranga (cœur, centre, être intérieur) était aussi pur qu'un miroir et Ses discours faisaient toujours tomber des pluies de nectar. Riches ou pauvres, les gens étaient tous pareils à Ses yeux. Il ne connaissait ni honneur ni déshonneur et ne s'en souciait point. Il était le Seigneur de tous les êtres. Il parlait librement et fréquentait tout le monde; Il regardait des pièces de théâtre et les performances de danseuses ou écoutait des chants Gajjal (chants populaires). Cependant, Il ne s'écartait jamais de l'état de samâdhi (paix mentale). Il avait constamment le nom d'Allah sur Ses lèvres. Quand le monde s'éveillait, Il dormait et quand le monde dormait, Il veillait. Son abdomen (ou plexus solaire, centre des émotions) était aussi calme qu'une mer profonde. On ne pouvait ni délimiter Son Ashram ni définir clairement Ses actes et, bien qu'Il demeurât en un seul lieu, Il connaissait toutes les affaires du monde. Son darbar (audience royale) était impressionnant. Chaque jour, Il racontait des centaines d'histoires, et pourtant Il restait strictement fidèle à Son vœu de silence. Il s'appuyait souvent contre le mur de la mosquée, et marchait matin, midi et soir jusqu'au jardin Lendi (Nala) et jusqu'au Chavadi; cependant, Il demeurait sans cesse dans le Soi. Bien que Siddha (Parfait, Libéré), Il se comportait comme un simple sâdhaka (aspirant spirituel). Il était modeste, humble, dépourvu d'ego et toujours content. Tel était Sai Baba.

 

La conception immaculée de Sai Baba

et Sa première apparition à Shirdi

Ch4p18/19

Personne ne connaissait les parents de Sai Baba ni son lieu de naissance. De nombreuses recherches ont été faites et plusieurs questions à ce sujet ont été posées à Baba Lui-même et à d'autres personnes, mais aucune réponse ni aucune information satisfaisante n'a pu être obtenue. Nous ne savons pratiquement rien de ces faits. Nâmadev et Kabir ne sont pas nés comme de simples mortels. Ils ont été trouvés déjà enfants, dans la nacre. Nâmadev a été recueilli par Gonayee, sur les rives de la Bhimrati, et Kabir par Tamal, sur les rives de la Bhagirati. Semblable était le cas de Sai Baba. Il s'est manifesté pour la première fois à Shirdi comme un jeune homme de seize ans, assis sous un arbre nim (azadirachta indica, arbre sacré et cher à Shiva), pour le bien des bhaktas (fidèles). À ce moment-là déjà, Il semblait rempli de la connaissance de Brahman. Il n'avait aucune attraction pour les objets du monde sensoriel, pas même en rêve. Il chassait màyà (illusion) à grands coups et Mukti (la libération) se faisait servante à Ses pieds. Une vielle femme de Shirdi, mère de Nana Chopdar, Le décrivit en ces termes : « Ce jeune homme, beau, distingué et très charmant, fut aperçu pour la première fois sous le nîm, assis en posture de Yoga. Les gens du village étaient ébahis de voir un homme aussi jeune pratiquer une ascèse très dure, sans se préoccuper de la chaleur et du froid. Le jour, Il ne fréquentait personne; la nuit, Il n'avait peur de personne. Les gens s'étonnaient et se demandaient d'où ce jeune garçon avait bien pu arriver. Son apparence et Sa physionomie étaient si belles qu'un simple regard Le rendait cher à tous. Il n'allait frapper à la porte de personne, mais restait toujours assis à proximité du nîm. Extérieurement, Il semblait très jeune, mais par Ses actes Il démontrait qu'Il était vraiment une Âme d'élite. Il était la personnification de l'équanimité et constituait une énigme pour tous. Un jour, le hasard voulut que le Dieu Khandoba (Shiva) possédât le corps d'un fidèle et les gens Lui demandèrent: « Seigneur, veuillez nous renseigner, de quel père béni ce jeune homme est-Il le fils et d'où vient-Il ?» Le Dieu Khandoba leur demanda d'apporter une pioche et de creuser en un endroit précis. Quand ils eurent creusé, ils trouvèrent des briques sous une pierre plate. Quand la pierre fut soulevée, un couloir apparut, dans lequel brûlaient quatre lampes à huile. Le couloir conduisait à une cave où l'on pouvait voir un gomukhi (sorte de sac dans lequel la main égrène le rosaire), une banquette en bois et un rosaire. Khandoba dit: « Ce jeune homme a fait pénitence ici pendant douze ans ». Alors, les gens commencèrent à interroger le jeune homme sur tout cela. Il détourna leur attention en leur disant que ce lieu était le refuge de Son Guru, le Saint Watan, et Il leur demanda de bien le conserver. Les gens refermèrent donc le passage comme il était auparavant. De même que les arbres pipal (ficus religiosa) et audumbar sont tenus pour sacrés, Baba considérait également ce nîm comme sacré et Il l'aimait beaucoup. Mhalsapati et d'autres fidèles de Shirdi respectent cet endroit comme le lieu de repos (samâdhi-sthan) du Guru de Baba et se prosternent devant lui.

2   SRI SATHYA SAI BABA

Sri Sathya Sai Baba vient tout juste de nous quitter et nombreux sont encore ceux d'entre nous qui l'ont approché, et j'en suis, et d'autre part il nous a laissé une documentation surabondante. Ne serait-ce que ses discours qui font à eux seuls plus de 20.000 pages dont toutes sont autant d'inestimables trésors de sagesse.

Quand chez un écrivain, poète ou philosophe on est tout heureux de trouver de temps à autre une formule mémorable ici dans la "littérature" Sathya la sagesse est permanente et parfaite!

En pratique donc l'embarras du choix rayon citations !

QUI EST-IL?

C'est, chance d'inouïe, l'Avatar d'aujourd'hui...

Sri Sathya Sai Baba est un Avatar.

 "Je suis Dieu. Vous aussi, vous êtes Dieu. La seule différence entre vous et moi, c'est que J'en suis conscient et vous pas du tout."

"Avatar" est dérivé du  sanskrit "Avataranam" qui signifie «descente», et implique généralement une descente délibérée du Divin dans les royaumes mortels pour révéler la Vérité Absolue aux humains et leur rappeler leur nature divine. Chaque fois que le monde traverse une crise spirituelle et morale, Il "descend" afin de soutenir le Dharma (l'action juste) et d'élever la conscience universelle.

"Dieu est le Metteur en scène cosmique et tous les humains sont de simples acteurs."

L'Avatar actuel a cette particularité d'être triple. Il est apparu successivement sous les formes de Shirdi Sai et de Sathya Sai et il va réapparaître sous la forme de Prema Sai.

"Chaque Avatar est un phénomène bouleversant, mais il est encore plus bouleversant de ne pas Le reconnaître.”

Ses plus récents "prédécesseurs" sont Râma et Krishna. Râma fut le Dharma il y a onze mille ans, pour l'âge de bronze. Il y a cinq mille Krishna ouvrit l'âge de fer et nous y prépara, triple Sai le ferme et nous prépare à l'Âge d'or. Jésus-Christ, Mahomet, Bouddha... ne sont pas des Avatars mais des envoyés divins, d'anciens humains très divinisés revenus généreusement aider leurs petits frères.

"Les grandes âmes connues ont été sur terre des hommes à notre image, qui sont parvenus à leur état sublime par le même chemin que nous empruntons nous-mêmes. Ils ont souffert, aimé et fauté et ont finalement atteint le but final après avoir suivi pendant des années une discipline spirituelle intense.

En ce qui concerne l’Avatar, il n’en est pas de même. L’Avatar apparaît parfait. Il ne suit pas d’ascèse."

"Je suis venu avec la plénitude de la Puissance divine pour transformer l’humanité, élever la conscience humaine et ramener les hommes sur le chemin de la Vérité , de la Rectitude , de la Paix et de l’Amour. Je suis venu pour remettre le monde sur la bonne voie.

Je suis Tout, Omniscient, Tout-puissant et Omniprésent. Et tout ce que je veux se manifeste sur le champ. Je suis l’incarnation complète du Divin sous la forme humaine. On peut m’appeler “Incarnation de l’Amour divin”. L’Amour est la richesse que je prodigue généreusement aux gens démunis et éprouvés. Tout m’appartient en ce monde; le monde entier est à moi. On peut m’invoquer par le nom que chaque religion préconise pour louer Dieu et m’adorer sous n’importe quelle forme. Certains n’invoquent pas mon nom, mais néanmoins tout le monde m’appartient."

Sri Sathya Sai Baba

Quelle est la mission

que cet Avatar s'est donnée?

 

"Je suis venu pour restaurer le chemin sacré et ancestral qui mène à Dieu. "

 

 Sathya Sai Baba n’est pas venu fonder une nouvelle religion.

 

"Il n’y a qu’une seule religion, la religion de l’amour.

Il n ‘y a qu’une seule caste, la caste de l‘humanité.

Il n ‘y a qu‘un seul langage, le langage du cœur.

Il n'y a qu’un seul Dieu, Il est omniprésent."

 

"Les nations sont innombrables, mais la terre est Une.
Les êtres sont innombrables, mais le souffle est Un.
Les étoiles sont innombrables, mais le ciel est Un.
Les bijoux sont innombrables, mais l'or est Un."

Ses objectifs sont plus précisément les suivants:

1) Aider l’individu à prendre conscience de la divinité inhérente en lui et à se comporter en conséquence afin d’atteindre le but ultime : l’unité avec le divin.

2) Faire en sorte que toutes les relations humaines soient gouvernées par nos cinq valeurs fondamentales: la vérité, la droiture, l’amour, la paix et la non-violence.

3) Rendre les fidèles de toutes les religions plus sincères et dévoués dans la pratique de leur propre culte, dans la compréhension du véritable esprit de la religion.

Là où il y a la confiance, il y a l'amour.
Là où il y a l'amour, il y a la paix.
Là où il y a la paix, il y a la vérité.
Où il y a la vérité, il y a le bonheur.
Là où il y a le bonheur, il y a Dieu.

L'Organisation Internationale Sathya Sai soit en bref SSIO (pour "Sathya Sai International Organization", formulation anglaise universalisée pour simplifier) est l'institution mise sur pied par Sathya Sai Baba aux fins d'exécuter Son programme à l'échelle de la planète.

Elle est constituée de 9 zones territoriales, elles-mêmes subdivisées en régions, la Belgique se retrouve avec le Luxembourg, la Hollande, le Danemark, l'Islande, la Norvège et la Suède au sein de la région 72 de la zone 7. Centres et groupes (distinction selon le nombre) rassemblent les dévots - membres et adhérents - de chaque nation. On entend par membre quiconque se donne le ferme engagement de cœur d'adhérer aux buts de l'Organisation et en particulier de promouvoir et propager les cinq valeurs humaines. Chaque niveau de l'Organisation a une direction, chaque pays a ainsi un président ou présidente et chaque centre ou groupe un coordinateur.

 "Mes Centres sont pour moi d'une importance considérable. Le monde connaîtrait actuellement une situation épouvantable si mes Centres n'existaient pas. C'est uniquement grâce à eux que le monde ne se trouve pas dans un état catastrophique."

 

" Je dois dire franchement que 90% d'entre vous n'ont pas clairement saisi l'intention dans laquelle J'ai permis à cette Organisation de se former...Le but recherché est de construire de solides fondations sur lesquelles pourront s'établir la paternité de Dieu et la fraternité des hommes sur la terre. Vous devez tous comprendre clairement ceci. Vous n'êtes pas engagés dans un service social: le but de cette Organisation est d'ouvrir votre cœur et de le purifier. C'est un engagement personnel."

 

 

Les dévots de Baba ont à suivre 9 points de conduite et dix principes.

 

 

 

LES PROPHÉTIES

QUI L'ONT ANNONCÉ

 

 

Il n’y a même pas à Le décrire, les prophètes le firent tellement bien !

Ainsi les Centuries I, 8-50-96 ; III, 2 V,79 X, 71-75 de Nostradamus :

“ D’ordinaire plus que sibyllin, celui-ci est tout à fait clair lorsqu’il parle du Sauveur, Lequel ne naîtra pas en Europe mais en Asie, dans un territoire baigné par trois mers (comme l’Inde); il n’appartiendra pas à la caste du clergé et choisira le jeudi comme jour sacré. Ce Guide sera l’incarnation de tous les pouvoirs divins, personne de sa sorte n’est jamais né ni ne naîtra sur terre. Il abattra les mauvais et soulèvera les plus humbles. Tous les trésors du monde seront à ses pieds et lorsqu’il apparaîtra, le culte des saints sera aboli, la loi morale rétablie et des multitudes viendront pour écouter ses enseignements. ”

L’Apocalypse selon Saint-Jean corrobore :

“ Dans le ciel ouvert je vis un cheval blanc. Celui qui le chevauche est appelé ‘ FIDÈLE ’ et ‘ VÉRITABLE ’, parce qu’il combat et juge avec justice. Ses yeux brillent comme le feu : Il a beaucoup de diadèmes sur la tête et porte écrit un Nom que Lui seul connaît. Il est vêtu d’un manteau couleur de sang. Son Nom est La Parole de Dieu. Les troupes célestes le suivent, montées sur des chevaux blancs, et habillées de pur lin blanc très fin... Sur le manteau et la cuisse est écrit Son Nom : Roi des rois et Seigneur des seigneurs. ”

(Ap 19,11-16)

Du maître thibétain Djwal KhuI, bien connu des fondateurs du mouvement théosophique, cette citation :

“ Plus tard viendra un Avatar qui aura une large mesure de sagesse et d’amour. Il aura le pouvoir de matérialiser, qui lui permettra de fonder une station de force divine. Il manifestera la volonté de Dieu, un nouveau groupe des Serviteurs du Monde sera formé... ”

 

Le 24 Novembre 1926, le lendemain de la naissance de Sathya Sai Baba, le grand mystique Sri Aurobindo annonça que, dans la nuit, le Divin s’était incarné en amenant avec Lui tous les pouvoirs divins : l’Omniscience, l’Omnipotence et l’Omniprésence.

En 1934, le futur Pape Jean XXIII, alors Secrétaire Apostolique en Turquie, annonça l’apparition d’un grand Saint aux pieds nus qui établirait, dans le monde, un nouvel ordre de choses.

Surtout, dans un vieil ouvrage contenant des prophéties attribuées à Mahomet qui s’appelle ‘ El Mahdi Maoud, le Maître du Monde ’, le Prophète aurait donné trois cents signes par lesquels le Maître du monde pourrait être reconnu, prévoyant Sa descente sur terre à la fin du XIVème siècle de 1’Egire, soit pratiquement au terme du dernier siècle du précédent millénaire.

“ On demanda à Mahomet si lui-même était le Maître du monde. Il répondit que non et il ajouta qu’aucun prophète de Dieu jamais venu sur terre ne possédait une force aussi grande que Celui qui viendrait, parce que tous avaient été tués par le peuple puisque leur puissance n’avait pas été suffisante pour l’empêcher ; mais aucune force ne pourrait conquérir ou tuer le Grand instructeur... ”

Le prophète dit aussi :

“ Vous ne pourrez le trouver car à cette époque vous serez si mauvais que vous ne pourrez pas le reconnaître. Une poignée seulement le trouvera. Des Chrétiens et des hommes d’autres religions le reconnaîtront et le verront assez tôt, tandis que Vous les Musulmans le reconnaîtrez seulement neuf ans avant qu’Il ne quitte Son corps alors que vingt ans avant Sa mort, deux tiers de l’Humanité L’auront reconnu comme ‘ Seigneur du Monde ’.

Ses dévots se réuniront pour prier sous un grand arbre et porteront un point sur le front Il les bénira en leur touchant la tête avec la main. Le Maître du monde sortira des objets de Son corps, à travers Sa bouche ...

Sa chevelure sera touffue, Ses cheveux noirs arriveront jusqu’aux épaules ; Ses sourcils se réuniront au centre du front qui sera très large, haut et concave. Son nez sera petit et droit, avec une légère bosse sur le dessus, les dents du milieu seront un peu écartées, Il ne portera pas de barbe mais sera rasé de près. Il aura un grain de beauté sur la joue, Ses yeux seront noirs et pénétrants, la couleur de Son visage changera et deviendra indéfinissable, elle sera tantôt cuivrée tantôt dorée comme l’or, tantôt très sombre, tantôt claire et resplendissante comme la lune. Sa stature sera moyenne comparée à celle des Hébreux. Son corps sera menu, Son dos, courbé, Son ventre, bombé et Ses jambes seront comme celles d’un adolescent. Il portera des habits couleur de feu, l’un sur l’autre.

Tous les enseignements de toutes les religions du monde seront dans Son cœur dès la naissance ; toutes les sciences et les connaissances du monde depuis le commencement des temps seront dans Sa tête; toutes les choses que vous demanderez à Dieu, Il vous les donnera, Lui. Tous les trésors du monde seront sous Ses pieds ; Il donnera à chacun des cadeaux dont le poids sera léger ; Il marchera au milieu de Ses disciples et portera deux robes. Il vivra jusqu’à 95 ans sur la terre.

Il descendra lorsque le mal et la corruption deviendront communs et que cette Humanité sera privée de toute discrimination et donc vivra les passions les plus effrénées et les plus bestiales. Un cataclysme d’une énorme puissance tuera les gens en grand nombre. Il ne vivra pas à La Mecque, mais Son Règne commencera en Orient et Son Emblème fera le tour du monde. Il sera accompagné par des Anges qui se seront incarnés pour l’aider à transformer l’Humanité. Son savoir dépassera celui de tous les prophètes de l’histoire, mais Il ne viendra pas pour fonder une nouvelle religion car toutes les religions du monde seront dans Son Cœur. Il portera la paix sur la planète en enseignant à tous la juste voie. Il sera paternel et amical envers tout le monde, comme s’Il les connaissait tous depuis longtemps et Ses dévots seront protégés, à tous les niveaux. Il sera le refuge pour les faibles et les démunis. Il se présentera devant les dévots deux fois par jour pour élargir leur Spiritualité. Beaucoup de gens entendront parler de Lui mais penseront que comme d’habitude il s’agit d’un charlatan. ”

 

Les ‘ Nadi ’, textes indiens vieux de plus de cinq millénaires, sont eux aussi très explicites, tel cet extrait du ‘ Brahma Nadi ’ :

“ L’Avatar créera l’illusion qu’Il est un être humain, un habitant de Parthi, Sathya Sai Narayana, incarnation de Shakti-Shiva, incarnation de Shirdi Baba, la Paix en personne, dans la demeure de ‘ Paix suprême ’ de Parthi sur les rives de la Chitravati, réincarnation de Sri Krishna, Sri Linga, Sri Rudra Kali, Sri Shakti, Sri Vishnou...

Il sera l’Incarnation de la Vérité vêtu d’un habit humain, vivant comme un Avatar dans le Maharashtra à Shirdi en tant que Shirdi Baba, portant alors des vêtements dépenaillés, montrant l’apparence de la pauvreté, menant une vie de simplicité, et prenant ensuite les traits d’un autre Avatar nommé Sathyanarayana...

Sathya Sai prendra un autre Avatara en tant que Prema Sai... Le jeudi sera sanctifié par le jeune garçon Sathya Sai... ”

 

Tout aussi antique, cet autre document sanscrit, intitulé ‘ Saicharitamrita ’, qui fait référence au précédent :

“ Né en l’an Akshaya, au mois de Kartika, le mardi Krishna Chaturdasi, dans l’étoile Ardhara (4e paada), Vrucchika lagnam possédant le pouvoir des huit siddhis, cette Personne aux aspects divins était Précédemment Shirdi Vasi (résident). Il est un sankalpa siddha (être pouvant faire les choses de par sa propre volonté), une personne aux grands Pouvoirs, mais sans amour pour les gloires de ce monde et l’argent. Tous les rishis déclarent qu’Il a la capacité de mourir lorsqu’Il le veut, qu’Il est dans l’état de nirvikalpa samadhi et qu’il vit uniquement pour protéger le Dharma. Sa mission est d’aider les gens et à cet effet, Il distribuera toute chose comme il convient. Il est né dans le but de propager le Dharma (la conduite juste) et l’endroit où Il résidera deviendra une terre sacrée.

Il peut prendre différentes formes et donner le Darshan (vision divine). Il peut ôter les difficultés, les dangers et les obstacles. Il établira un ashram près d’un endroit où il y a des véhicules avec de nombreuses roues (train) et établira également des institutions pour l’éducation qui auront une grande force spirituelle. Il montrera Son omniscience de nombreuses manières aux dévots qui, s’ils s’abandonnent à Lui avec foi, auront la chance d’être libérés de leurs péchés et d’obtenir la paix et le bien.

Sa gloire se répandra, et de nombreuses personnes L’approcheront. Mais tous ne pourront pas obtenir sa grâce, en raison de leurs fautes passées. Le Shuka Nadi déclare que ce grand être sera un Bramachari qui aidera les autres et aura une attitude identique envers les hommes et les femmes, il sera comme une mère au milieu des femmes. Il sera l’Incarnation de l’Amour, de la Félicité et de la Connaissance, mais seuls ceux qui seront illuminés L’expérimenteront en tant que Joie et Félicité.

On peut faire l’expérience de cet être mais on ne peut pas l’exprimer; de la même manière qu’un muet peut manger mais ne peut pas parler. Il manifestera une équanimité totale. Il verra le monde comme un brin d’herbe. Il ne sera pas touché par l’opinion publique et fera seulement ce qui est juste.

Il sera un représentant de Shirdi Sai Baba et Sa naissance sera le résultat des prières adressées à Shirdi Sai Baba. Il donnera le Samadhi Darshan aux dévots de Shirdi Sai ; pareillement, quand Il aura quitté son corps, les dévots de Sathya Sai auront le Samadhi Darshan à Whitefield qui sera vénéré en tant que terre sacrée.

Sa vie sera consacrée au bien de l’humanité de la manière décrite par Krishna dans la Bhagavad Gita.

L’astrologue du Nadi affirme que l’iniquité s’est accrue de trois quarts. Lorsqu’elle s’accroîtra d’un quart de plus, c’est-à-dire lorsque tout sera devenu iniquité, les pleins pouvoirs de Sri Sathya Sai Baba entreront en action et seront connus du monde entier. En d’autres termes, le mal doit atteindre son apogée avant que sa qualité divine soit pleinement réalisée.

Telles que les choses sont à l’heure actuelle, Sri Sathya Sai Baba ne manifeste qu’un dixième de Son Soi réel. Après un certain temps, Ses efforts pour sauver le monde se multiplieront par dix, en particulier à la fin d’un cycle du monde. Il montrera que Lui seul peut contrôler la furie de la nature. Il plantera également un arbre à Brindavan. Bangalore et cet endroit deviendront un champ d’énergie et l’arbre exaucera les vœux. Le Shuka Nadi dit que du bien arrivera à tous ceux qui verront Sri Sathya Sai Baba. La naissance du Seigneur Sai n’a lieu que pour le secours de l’humanité et ainsi tout ce qui est accompli par Lui l’est pour le bien du monde. Bien qu’Il soit pleinement conscient de Ses propres pouvoirs, Il ne les révèlera que lorsqu’Il le devra et toujours au moment approprié.

Sa grâce permettra aux gens de surmonter leurs problèmes, de vaincre leurs difficultés et de les guider vers le progrès. En peu de temps, Sa grandeur se répandra et il y aura une adoration universelle de Sathya Sai. Il se montrera dans de nombreux endroits simultanément, tout en n’étant alors pourtant que dans un seul, et il y aura de nombreuses manifestations et actes divins.

Il érigera le drapeau du juste devoir à un moment significatif et après cela l’accomplissement du juste devoir s’accroîtra visiblement. Ce qu’Il fait peut nous apparaître simple mais les effets de Ses actions seront immenses et s’étendront très loin.

Il est tolérant et plein de compassion par nature et traite chacun d’une façon égale. Il ne blesse pas les sentiments et ne se met pas en colère lorsque les erreurs sont commises par ignorance. Il plaisante souvent, mais Il dit toujours la vérité. Lorsqu’Il montre au public un aspect de Lui-même ou de Ses activités, ce qu’Il ne fait pas toujours, Il le fait à des moments particuliers, et c’est seulement et toujours pour l’accroissement du juste devoir, instillant des idées de vies bonnes et créant une atmosphère de bonne volonté. Le Sage Shuka nomme cela la propagation de l’évangile du juste devoir (Dharma) afin que les gens puissent être éclairés. On sait depuis des temps immémoriaux que Dieu Se réincarne encore et encore pour le rétablissement du Dharma : Sri Sathya Sai Baba prouvera au cours du temps que cela est vrai. Sathya Sai Baba aura la connaissance de la Sagesse plutôt que la connaissance mondaine.

Le Seigneur Sai enseignera aux gens que ce monde est illusoire. Ses pouvoirs seront connus dans le monde. Bien qu’Il réside en Inde, Il donne déjà à certaines personnes dans d’autres parties du monde la bénédiction de sa vision et de sa présence. Beaucoup adorent ses photographies. Ils gardent une pièce séparée pour Lui dans leur maison, car ils croient qu’Il est toujours avec eux et vit avec eux.

Si les gens reconnaissent la vérité de Sri Sathya Sai, le salut arrive rapidement. La confiance en Dieu devient facile et l’individu peut s’élever de l’existence terrestre à la vraie réalité. La vie du corps perdra de son importance et de sa valeur au fur et à mesure que l’individu réalisera que le corps sera bientôt cendres et poussière. Le sentier de Sai montre que la recherche du Soi et l’adoration de Dieu sont essentiels sur le chemin de la Libération ultime.

En écoutant Sri Sathya Sai Baba, les gens seront guidés sur le juste sentier, leur mental sera nettoyé et tous les doutes s’évanouiront. Toute activité non essentielle du mental mourra, car Il est le Divin dans un corps de chair, né pour élever l’humanité.

Le sage Shuka fait aussi allusion à un autre aspect de Sri Sathya Sai Baba. Il dit que cet avatar aura le pouvoir de guérir et le pouvoir de Se guérir Lui-même par aspersion d’eau. Ce pouvoir est au-delà des lois de la nature, et on ne le trouve nulle part ailleurs dans le monde. Sri Sathya Sai Baba utilisera ses pouvoirs de guérison non seulement pour les gens de ce monde mais aussi pour les êtres d’autres mondes, et sur un plan plus élevé d’existence. Parfois se produiront des situations inexplicables où Il prendra sur Lui les maladies et les souffrances de ces êtres d’un autre monde pour les sauver de la malédiction et de la malveillance d’autres êtres. Dans de tels cas, Il se guérira Lui-même lorsque le danger aura été écarté.

Il a également le pouvoir d’allonger la vie et il y a déjà eu quelques cas de gens à qui Il a donné un bail de vie plus long. Mais il y en a beaucoup dont les fautes sont si grandes qu’ils en portent toujours les fruits et il se peut que même la grâce de Sri Sathya Sai, ils ne la reçoivent pas. Lorsque l’influence du Kali Yuga sera devenue encore plus intense, alors les gens verront Sa vraie puissance et reconnaîtront qu’Il est le Pouvoir Suprême. Alors l’humanité s’inclinera devant Lui comme devant un grand empereur et on le révèrera comme l’être vivant le plus grand dans le monde.

Le Seigneur Sai fait toute chose selon son plan; car Il est né avec un dessein, une mission à accomplir. Il est omniscient. C’est l’état naturel de Dieu et non un état atteint par l’apprentissage. Il n’oublie rien. Il n’y a rien qu’Il ne sache pas. Et ce sont là des qualités qui sont toujours siennes.

Il a de grands pouvoirs purificateurs. Le simple fait de Le voir, ou la moindre parole échangée avec Lui, peut purifier un individu. Chacun a besoin d’une telle purification car, si nous sommes nés dans ce monde, ce ne peut être que le résultat de fautes commises dans une vie passée. Mais en se mettant à découvert devant les yeux d’un tel personnage divin, et par son influence, ces fautes sont automatiquement diminuées, voire annulées.

Le Shuka Nadi souligne le fait que le Seigneur Sai est une forme du grand Vishnou lui-même. Le voir équivaut à regarder le Seigneur Vishnou.

Ceux qui, sans comprendre et sans même la volonté de comprendre, le critiquent, commettent une erreur. Mais très bientôt, de plus en plus de gens en viendront à accepter sa divinité, car ils auront vu ses pouvoirs divins. Après le printemps 1979, le courant s’inversera et le Dharma se réaffirmera lentement, l’athéisme commencera à décroître. L’Inde également connaîtra des jours meilleurs, et une fois de plus l’influence de l’actuelle incarnation divine et Sa puissance seront décisives. Sri Sathya Sai Baba accomplira des miracles encore plus grands, encore plus merveilleux que tous ceux qu’Il a faits jusqu’à maintenant. L’un des exemples de ses miracles mentionnés dans le Shuka Nadi est celui où Il gardera, par Sa seule volonté, un avion maintenu dans l’air pendant une longue période après que cet avion ait épuisé son carburant.

Le Shuka Nadi mentionne aussi que Sathya Sai Baba gardera une apparence physique jeune, nonobstant son âge. Il enseignera de grandes vérités et sourira des faiblesses humaines de ses auditeurs. Très bientôt maintenant, nous verrons les jours de Sa grande gloire en tant que l’incarnation du Seigneur Vishnou. ”

Après toutes ces prophéties, celle-ci, de Sathya Sai Baba en personne, concernant notre très proche avenir, pour clore au mieux :

“ Les prochaines années seront déterminantes et, en 2015, le monde entier sera en paix : ce sera le début de “ L’Âge d’Or.

C’est une grande chance qui vous est offerte. Soyez certains que vous serez tous libérés. Sachez une fois pour toutes que vous êtes sauvés. La plupart des gens hésitent à croire que les choses vont aller mieux dans un futur proche, que la vie sera pleine de bonheur, et que l’âge d’or fera à nouveau son apparition. Je vous affirme que ce Dharmasvarupa - Incarnation du Dharma - n’est pas venu en vain et qu’Il réussira à conjurer la crise qui menace l’humanité.

Personne ne devrait éviter le contact avec le Seigneur quand Il s’incarne. Faites de votre mieux pour utiliser toutes les occasions qui se présentent sans perdre un instant. ”

 

Synthèse de deux opuscules publiés aux Editions Sathyananda : l’un est traduit de l’italien et s’intitule ‘ Qui est Sai Baba ? ’ de Giancarlo Rosato, et l’autre, ‘ Sri Sathya Sai Baba, Le Divin est sur terre ’, est un collectif.

QUE PENSE-T-IL?

QUE DIT-IL?

QUE FAIT-IL?

 

Celui qui ne dort jamais dit ce qu'Il pense et fait ce qu'Il dit,

ce qui, par les temps qui courent, est plus qu'exceptionnel.

Voici quelques LIENS susceptibles d'éclairer, en tout premier celui de son organisation:

Site officiel Baba

http://www.sathyasai.org/

Saicast

http://saicast.org/

Belgique

http://users.skynet.be/sathyasai

Canada

http://www.sadhana.ca/accueil2.html

France

http://www.sathyasaifrance.org/

Suisse

http://www.sathyasaigeneva.com/

Italie

http://www.sathyasai.it/

LUNE EN MAIN

Bhagawan montre le pouvoir de Sa volonté

(Rapporté durant les cours d'été 2000 par Shri Devsen, Maître de conférences à l'Institut Sri Sathya Sai d'enseignement supérieur, Prasanthi Nilayam.)

Que ce soit dans Ses discours ou lors de réunions privées avec des fidèles Swami n'a jamais cessé de répéter que Sa volonté est infinie. Un jour Il emmena avec Lui à Kodaikanal certains de Ses étudiants ainsi que certains élèves de Mysore, dont Shri Devsen. Tout le monde était arrivé à Kodaikanal et c'était la nuit. Swami discutait des secrets de la nature avec les étudiants réunis à Ses pieds. Il parlait du début de la création à partir du OMKAR, le son primordial, de l'émergence de la Voie lactée, des planètes, etc. Il décrivait en détail la façon dont les nuages s'étaient formés, le Soleil, la Lune, etc.

Soudainement Il S'interrompit, regarda tout autour de Lui et demanda: «N'est-ce pas une belle nuit aujourd'hui ? » « Oui, Swami, répondirent les étudiants. C'est une bénédiction d'être ici en votre présence. Même la Lune semble vouloir faire sentir Sa présence ici, dans Votre proximité physique. » Aussitôt Swami regarda la Lune quelque temps, puis commença d'en expliquer les différentes caractéristiques: il y avait sur Elle de nombreux cratères, et même des rivières.

Les étudiants se mirent alors à réagir: « Swami ... des rivières sur la Lune?...»

«Oui, pourquoi pas, vous ne savez donc pas qu'il y a des rivières sur la Lune ?» insista Swami. «Mais Swami , firent remarquer les étudiants, aucun des documentaires enregistrés par les astronautes qui ont visité la Lune n'a jamais mentionné ce genre de chose.» « Oh là, rétorqua Swami, comment auraient-ils pu voir ... Ils ont vu avec les yeux physiques           ... Est-ce que leurs yeux physiques peuvent  voir tout ce que la divinité a créé? Ils ne le peuvent pas ... mais il y en a, des rivières sur la Lune. »

Après quoi Swami se tut, ce fut le silence mais l'agitation persistait dans le mental des étudiants. Pleinement conscient de cela, Swami demanda: «Aimeriez- vous voir que tout ce que Je vous ai mentionné est présent sur la Lune ?» « Oui Swami », répondirent les élèves d'une seule voix. Immédiatement Swami Se leva de Son siège et pointa la main vers la Lune et l'agita. En un instant la Lune disparut du ciel ! Choqués par ce qu'ils voyaient, les étudiants voulurent demander à Swami à ce qui était arrivé à la Lune, mais avant qu'ils puissent le faire, ils virent un objet circulaire apparaître dans Ses mains.

« Ceci, déclara Swami, c'est la Lune ... » Silence pendant un certain temps, puis Il poursuivit: «Maintenant clarifiez tous vos doutes sur les caractéristiques de la Lune. » Et de montrer alors les cratères et les rivières sur la surface de la Lune. Tant que la Lune était là, dans la main de Swami, il n'y avait pas de Lune dans le ciel. Lorsqu'on Lui a demandé ce qui arriverait si quelqu'un levait les yeux au ciel et n'y trouvait pas la Lune comme d'habitude ou s'il se posait des questions sur la disparition soudaine de la Lune, Swami répondit: «Rien ne se passe sans Ma volonté. Aussi longtemps que la Lune, que j'ai réduite à une taille suffisante pour qu'Elle tienne dans Ma main, s'y trouve, personne dans le monde ne regardera dans le ciel. C'est Ma volonté ! »

Il y eut un nouveau silence pendant lequel les étudiants essayèrent de saisir le phénomène auquel ils venaient d'assister. Swami demanda ensuite : « Est-ce tout le monde La voit ? Ok, approchez-vous pour voir. Parlez si vous avez des doutes. » Toutes les personnes présentes se rapprochèrent et regardèrent ...Tout y était, les cratères, les rivières, les montagnes... Tout était dans la forme miniature de la Lune qui se trouvait dans la main de Swami.

Swami dit alors: «OK, maintenant je vais La renvoyer. » En disant ces mots Swami lâcha la Lune de Sa main et La poussa vers le haut. En un instant, Elle était là-haut dans le ciel ... resplendissante à nouveau comme avant.

Les étudiants présents à cette journée n'oublièrent jamais l'importante leçon qu'ils apprirent ce jour-là. Swami connaît tout dans cet univers car celui-ci fonctionne selon Sa volonté.

Tout ce que nous voyons est Sa volonté... Ce qui ne semble pas l'être, c'est tout simplement parce qu'Il ne le veut pas !

Notre vie est SON MESSAGE...

CENTRES ET GROUPES

 

Le groupe de Liège existe depuis vingt-cinq ans, il fut plus florissant mais la quantité n'est pas tout.

" Il vaut mieux deux cuillères de lait de vache que mille litres de lait d'ânesse. Comptez sur la qualité des dévots et non sur leur nombre. Ne vous inquiétez pas, même si dans un Centre vous restez seulement deux."

 

Tout vaut mieux néanmoins que d'en venir à se comporter de façon telle que l'on provoque, venant du plus haut qui soit, la mise au point qui suit...

 *

Chers Frères et Soeurs,

Om Sri Sai Ram.

 

Swami a toujours insisté en privé et dans Ses discours divins, qu'Il a une relation unique de cœur à cœur avec chaque fidèle et qu'il n'a aucun intermédiaire. En tant que chercheurs spirituels sincères, concentrons-nous seulement sur Swami et Son message, et ne nous laissons pas illusionner par des distractions extérieures.  La Sadhana est le chemin intérieur.

Plusieurs allégations ont été faites récemment par des individus, des organisations et d'autres qui prétendent être Sai Baba ou avoir reçu des instructions de Sa part. Ils recherchent des dons, une participation et un soutien pour leur organisation.

Il est bon de se rappeler et de mettre en pratique ce que Sathya Sai Baba Lui-même a dit à propos de telles activités :

 

" Notre relation est uniquement de cœur-à-cœur et d'amour-à-amour, rien d'autre. Swami est l'amour personnifié. Swami n'accorde de l'importance qu'à l'amour et à rien d'autre. N'accordez aucune valeur à des paroles dénuées de sens. "

extrait du discours du 15 octobre 1999 à Prashanthi Nilayam

 

"En parlant de foi, Je dois vous avertir. Beaucoup de personnes récoltent de l'argent à différents endroits en utilisant Mon Nom pour des buts de toutes sortes tels que organiser des réceptions, construire des temples, faire des pujas, etc. Ceci n'est pas autorisé et va à l'encontre de Ma volonté et de Mon commandement. N'acceptez pas de telles demandes et n'encouragez pas ces pratiques que Je condamne."

 

" Il y a une autre catégorie de personnes qui font commerce de votre foi.  Ils annoncent que Je « parle » à travers un « medium », ou par un autre moyen. Traitez toutes ces personnes et leurs agents comme vous traitez des fraudeurs; si vous ne les traitez pas ainsi, alors vous serez aussi complices de leurs procédés frauduleux."

 

"Il y en a d'autres qui réunissent des groupes d'adeptes et d'admirateurs et récoltent de l'argent. Ils affirment même « Baba m'a envoyé vers vous pour récolter de l'argent », ou « Baba m'a donné ceci » ou « Baba m'a béni spécialement » et ils demandent alors votre aide ou vos prières, ou votre porte-monnaie ! Je vous demande de réprimander toutes ces personnes et de les renvoyer, quelles qu'elles soient."

Extraits du discours du 25 novembre 1962 à Prashanthi Nilayam

 

"Certaines personnes encensent d'autres pour la raison absurde que Sai Baba parle à travers  elles ! C'est idiot ! C'est une comédie qui trompe les esprits malades. Ne vous laissez pas prendre dans leurs filets. C'est pourquoi Je dis, gardez votre dévotion pour vous-même, gardez-la sous contrôle, et ne vous laissez pas mener par des escrocs et des égoïstes. Ils vous mèneront par de mauvais chemins en vous donnant de fausses idées sur la manifestation du Seigneur. Ils souillent la foi en Dieu de leurs frères et soeurs."

Extrait du discours du 15 octobre 1964 à Prashanthi Nilayam

 

"Les gens disent: « Baba m'est apparu en rêve et m'a ordonné de faire ceci ou cela, à vous, de collecter tout cela de vous, etc. » Ne prêtez pas attention à ces foutaises ; punissez-les comme ils le méritent.  C'est le conseil que Je peux vous donner."

 

"Ne croyez pas quelqu'un qui vient à vous en déclarant : « Sathya Sai Baba est venu dans mon rêve et m'a demandé de faire de la publicité pour Lui. Voulez-vous bien m'aider ».  Je ne demande à personne de faire de telles choses, que ce soit en rêve ou en étant éveillé. De tels hommes sont des imposteurs, traitez-les comme tels, sans pitié."

Extraits du discours du 26 mars 1965 à Kakinada

 

" Il en est qui déclarent que Je descends « sur eux », ou plutôt que Je les possède, et ils chancellent, ont des secousses et des tremblements et disent toutes sortes de choses, notamment que Je parle à travers eux, ou qu'ils sont sous Mon influence. Ils répondent à des questions et « prédisent » des choses, et ils ont beaucoup d'astuces pour récolter de l'argent et des objets de personnes qui ne Me connaissent pas et qui ne connaissent pas Ma réalité. Tout ceci n'est que pure tromperie ; c'est une maladie qui se répand. Ne l'encouragez pas ; étouffez-la dès que vous voyez des gens qui en souffrent. De telles personnes ont des agents et des courtiers ; épinglez-les en premier et leurs marionnettes disparaîtront. Ils portent l'habit de sainteté, mais leurs avidité annonce leur vilenie. »

Extrait du discours du 3 mars 1965 à Amalaapuram

 

« Afin de faire connaître Ma majesté et Ma gloire comme le Divin qui s'est incarné, des événements miraculeux, d'une nature étonnante, se produisent dans certaines régions. Prenant avantage de l'attraction qu'attirent de tels événements, beaucoup les utilisent pour de la propagande personnelle et pour s'élever. Ils monnaient de la vibhuti qui apparaît sur les images sur leurs autels ! Ils prétendent être des « fidèles supérieurs » d'un niveau plus élevé et confèrent des bienfaits et des bénédictions au peuple innocent qu'ils tondent.  D'autres mettent en avant de fausses prétentions que la vibbhuti sort des images de Baba dans leurs maisons, que de l'Amrit (nectar) coule d'elles et que des objets matériels en tombent, comme des réponses écrites aux questions. Des Samithis et d'autres groupes ne devraient avoir aucun contact avec de tels tricheurs et escrocs.

Quiconque est attaché à de telles personnes ou les encourage, peut être renvoyé immédiatement."

 

"Il y en a d'autres qui prétendent que Je parle à travers eux, et réponds aux questions qui leurs sont posées. Ces personnes doivent soit être folles ou hystériques, soit elles sont possédées par un esprit ou par l'appât de gagner de l'argent. Je peux seulement vous dire que ce n'est pas Moi qui parle à travers elles. Je n'ai pas besoin de média; ni de substituts, ni de succursales ou de représentants."

Extraits du discours du 22 novembre 1970 à Prashanthi Nilayam pendant la Conférence de toute l'Inde des travailleurs des Organisations Seva Sri Sathya Sai.

 

"Certains font des affaires au Nom de Sai. Ils trompent les autres, prétendant être des fidèles de Sai. Je n'approuve pas un tel comportement. Il ne s'agit en aucun cas de fidèles. Ils voyagent dans différents coins du pays et aussi à l'étranger, afin de faire de l'argent au nom de Sai.  C'est un grand crime.  Je ne demande même pas un seul «centime».  Je n'ai jamais approuvé de telles entreprises. Si quelqu'un , qui que ce soit, vous approche avec un motif aussi bas, dites-lui de sortir immédiatement. Ne permettez pas que les affaires entrent dans le domaine de la spiritualité. »

Extrait du discours donné le 22 juillet 2002 à Prashanthi Nilayam pendant la Conférence Seva internationale

 

"À l'étranger, des Indiens se proclament fidèles de Swami, et ils racontent beaucoup de mensonges en utilisant le nom de Swami pour collecter de l'argent. Certains prétendent construire des temples et des écoles pour Swami, et ils récoltent de l'argent. Ce ne sont que purs mensonges. Swami n'accepte pas d'argent pour quoi que ce soit. Aussi, soyez vigilants, si ces personnes qui vous approchent au nom de Sai, gardez-les à distance."

Extrait du discours à des fidèles américains le 27 juillet 2002 à Prashanthi Nilayam

Les Centres et Groupes forment le cœur de l'Organisation Sai. Les membres choisissent de vivre les enseignements de Sai Baba et de les transmettre à ceux qui en font la demande. Ils les harmonisent avec la culture locale.

"Les Centres et Groupes n'ont pas pour objet de propager une nouvelle religion, de promouvoir Mon Nom ni de créer un culte d'adoration de Ma personne. Leur but est de faire connaître la prière,  la méditation et d'autres pratiques spirituelles menant à la floraison de la Divinité intime. Centres et Groupes doivent être démonstration de la joie issue du chant, de la répétition du Nom de dieu et de la paix liée à une bonne compagnie. Centres et Groupes doivent servir les malheureux, les malades, les personnes en détresse, les illettrés et les nécessiteux, et sans aucune idée de récompense."

 

Les Centres et Groupes ont des activités spirituelles, éducatives et de service.

"Utilisez autant que possible la chance d'être en association avec Moi, et essayez aussi rapidement et le mieux que vous pouvez, de suivre les instructions que Je vous ai données. Obéir à Mes instructions est suffisant ; cela vous sera plus bénéfique que l'ascétisme le plus rigoureux. Mettez en pratique Sathya, Dharma, Shanthi et Prema, qui Me sont chers ;  prenez la résolution de garder toujours ces idéaux devant vous, dans toutes vos pensées, vos paroles et vos actions.  Cela peut vous conférer le «summum bonum» (l'objectif ultime) de fusionner dans la Substance suprême de la Divinité. »

Extrait du discours donné le 17 mai 1968 à Mumbai pendant la Conférence mondiale des Organisations Seva SSS.

Sanctifions et rachetons nos vies en suivant implicitement les instructions divines et en nous concentrant sur le but, sans être distrait par qui que ce soit ou par toute autre influence extérieure.

Jai Sai Ram

Narendranath Reddy,

MD Président, Conseil de Prashanthi

 

B L'INDE

INDE=BHÂRATA

On peut déplorer bien sûr que dans son appellation la mère des nations ait été réduite par l’occident colonial à sa seule dimension géographique, matérielle : INDE, pays situé à l’est de l’Indus. Qui plus est, celle de ses habitants, Indiens, prête à confusion par identification à ceux d’Amérique du Nord comme du Sud certes considérablement génocidés et donc raréfiés.

Dès lors appeler de nouveau ce pays de son prestigieux nom antique BHÂRATA, c’est déjà lui rendre sa grandeur spirituelle, si mise à mal soit-elle aujourd’hui.

Dans les Vedas, "BHÂRATÎ" est un autre nom pour la déesse de l'apprentissage SARASVATÎ la déesse de la parole, du savoir, de la sagesse et des arts. À noter qu’un roi de ce pays et l’un des frères de Râma s’appelèrent BHÂRATA.

Surtout le terme est constitué de BHÂ (Dieu, sagesse) et RATA (Amour).

Ses habitants, les BHÂRATÎYAS, sont réputés rechercher Dieu (en tous et en tout), partant la sagesse et l’amour, plus précisément expérimenter, manifester la connaissance de Soi et s’en délecter. Détenteurs en conséquence des trois forces, spirituelle, intellectuelle et physique, ils sont encore appelés guerriers pour s’être ainsi opposés avec succès aux forces du mal.

BHÂRATA est aussi le royaume de la musique (BHÂ pour BHÂVA, sentiment, RA pour RAGA, mélodie et TA pour TÂLA, rythme), autrement dit de l'harmonie de la pensée, de la parole et de l’action, l’expression.

Un autre nom de l’Inde est HINDUSTAN, STAN = Lieu, HIN = violence, DU = éloigné, soit le pays de ceux qui se tiennent éloignés des activités violentes, autrement dit qui ont peur du péché, peur de blesser les autres, de nuire en pensée, parole et action. D’où leurs devises : "Aide toujours, ne blesse jamais" et "Aime tout le monde, sers tout le monde." D’où cette morale sociale instaurant la paix, d’où la culture, l’affinement de l’humain par l'élimination des mauvaises tendances et l'implantation du bien. D’où ce parler commun l’hindustani avant la séparation politique et religieuse Pakistan-Inde de 1947. D’où cette dénomination « hindou » (non-violent, et en français la seconde syllabe le rappelle) pour les adeptes de la religion la plus en vogue. D’où peut-être aussi celle d’hindi pour l’une des principales langues vernaculaires, l’unité de tous dans la langue sacrée du sanskrit.

 

L'adhésion aux cinq valeurs humaines fondamentales, vérité, droiture, paix, amour, non-violence, a fait la gloire de cette terre sacrée. La tolérance qui est aussi patience et endurance en a été le bijou le plus précieux et honorer toutes les femmes en tant que mère, la plus douce de ses traditions. (Dans le Râmâyana, Lakshmana en donna l'exemple idéal, à traiter sa belle-soeur, Sîtâ, comme sa mère.) Le respect de soi a été vu comme supérieur même au souffle de la vie. La non-violence a mis en déroute l’occupant occidental. Les Indiens n’ont jamais agressé d’autres peuples. L’inde a toujours été la mère exemplaire des nations hormis durant cette ère très brève qu’est le présent Kali Yuga arrivé à sa fin et nul doute qu’elle va reprendre rapidement le rôle éminent qui a toujours été le sien. Des fils et des filles de Bhârata ont acquis une renommée immortelle partout dans le monde. Voyants, saints, poètes, chanteurs, érudits, professeurs, philosophes font briller à jamais cette riche terre de beauté et de charme resplendissant de joyaux architecturaux et picturaux.

La culture Bhâratîya est la plus ancienne de toutes les cultures du monde. Pourtant, c'est la seule culture qui ait survécu dans toute sa gloire. Pour quelle raison ? La culture Bhârathîya est basée sur la spiritualité. Beaucoup de gens sont venus en Inde à la recherche de cette spiritualité. Quelle est cette spiritualité ? Le principe de l'Âtma qui réside en chacun est le véritable Noyau de l'Univers et est le souverain suprême du Cosmos qui peut rassembler toute l'humanité et assurer la paix et l'harmonie. Le seul principe d'unité selon la culture Bhârathîya est la Divinité. D'où la prière éternelle de Bhârata: "Que tous les peuples du monde soient heureux". Les Bhârathîyas considéraient le monde entier comme une seule famille.

Hélas, les Bharatîyas d’aujourd’hui ont oublié ces nobles idéaux et se sont laissés influencer par l’étranger. Ils sont comme des éléphants qui ne connaissent pas leur propre force. Mais qu'est-ce que nous trouvons maintenant dans notre pays ? Il n'est plus que factions et frictions de tous types basées sur le régionalisme, la caste, la croyance et la langue. Il y a de la violence partout. Tous les pensées, désirs et actions de l'homme sont saturés d'égoïsme. Quelle est la raison d'une telle situation ? Les Bhârathîyas ont perdu confiance dans leur culture et leurs traditions basées sur la spiritualité. Ils ont perdu la foi en le SOI et deviennent le soi-même, l’ego.

Dans le passé les Bhârathîyas étaient des adorateurs de Dieu mais maintenant ils sont devenus des adorateurs de Mammon. Dans le passé, les gens considéraient le sacrifice comme du Yoga, mais maintenant ils recherchent le plaisir, cet intervalle entre deux peines. Dans le passé, les gens n’aspiraient qu’à la droiture, mais de nos jours ils n’aspirent plus qu’à la richesse, au confort, au progrès matériel. La recherche du contrôle des sens a cédé la place à la paresse. Le terrain de jeu où les jeunes affichaient leurs talents est maintenant un terrain de massacre. Quelle est la raison de cette perte de foi dans notre culture basée sur la spiritualité ? L'impact et l’influence de la culture occidentale et le système d'éducation que les dirigeants occidentaux ont introduit dans notre pays avec un intérêt direct se poursuit.

À Bhârata la fin de l'éducation est le caractère. Mais le concept des Britanniques selon lequel l'éducation ne sert qu'à gagner sa vie a laissé une marque indélébile dans l'esprit de notre peuple. Par conséquent, nos gens sont désireux de recevoir une éducation uniquement pour gagner de l'argent, de plus en plus d'argent par l'une ou l'autre profession. Il est dommage que bien que nous ayons libéré le pays, nous ne nous soyons pas libérés de l'engouement pour la culture et l'éducation occidentales.

Les Bhâratîyas ne réalisent pas qu'ils ont échangé des perles (la culture Bhârathîya) contre des cailloux (la culture occidentale)".

"L'éducation occidentale s'est répandue si profondément,

Que notre culture est submergée, hors de vue.

L'éducation occidentale nous a tellement influencés

Que les liens familiaux se sont beaucoup desserrés.

L'éducation occidentale nous a tellement fascinés

Que cette richesse aryenne est gaspillée.

L'éducation occidentale est considérée comme si importante

Que seuls son apparence et ses discours tape-à-l'oeil attirent les gens.

Il est honteux de parler dans sa propre langue maternelle.

ll est considéré comme stupide de suivre l'ancien chemin.

Il est considéré comme démodé d'honorer son Gourou.

Tel est l'état de notre pays aujourd'hui. "

Shrî Sathya Sai Baba

Illustration

Un jeune homme s'apprêtait à partir faire des études supérieures à l'étranger. Avant de monter dans l'avion et de quitter son village, les parents émirent le souhait qu'ils vénèrent la déesse Durga au temple local. Les parents prièrent la déesse que leur fils soit gardé en sécurité et qu'il retourne en sécurité en Inde. Le jeune homme a lui aussi prié.

Le jeune homme est retourné en Inde au bout de deux ans. Les parents sont allés l'accueillir à l'aéroport. Le jeune homme n'a même pas pris la peine de faire namaskâr à ses parents mais a tendu la main pour serrer la leur. Les parents ne s'en sont pas beaucoup inquiétés. Avec des larmes de joie la mère aux a dit en Telugu : "Fils, nous sommes très heureux que tu sois revenu sain et sauf. Comment vas-tu ?" Le jeune homme a répondu : "Maman, je ne connais plus le Telugu. Je ne peux parler qu'en anglais." Ses parents l'ont emmené au temple local afin d'offrir une prière pleine de gratitude à la déesse. De retour de l'étranger, le jeune homme a refusé d'enlever ses chaussures et a commencé à grommeler. Il considérait cela comme une coutume à l'ancienne.

Le père a dit à son fils : "Fils, joins les mains et prie la déesse." Le jeune homme a mis une main en poche et a tendu l'autre en direction de la déesse en disant "Comment allez-vous Mme Shankar ?" Le père ne put tolérer le comportement de son fils. Il l'a réprimandé. "Fils, tu es parti à l'étranger avec la grâce de la Déesse et tu es revenu sans encombre grâce à Sa bénédiction. Ce n'est pas la manière indienne de saluer Dieu. Tu dois te prosterner. Tu me déçois beaucoup et j'ai honte d'avoir un fils tel que toi. Tu as vécu ici pendant 24 ans et tu n'es resté en Amérique que pendant deux ans. Tu n'as plus aucun respect et amour pour notre culture et notre langue maternelle. Ce n'est pas la marque d'une véritable éducation. "

 

"L'éducation moderne ne développe que l'intelligence,

Elle n'inculque ni valeurs ni vertus.

À quoi bon dix acres de terres stériles ?

Une acre de terre fertile nous suffit. "

Shrî Sathya Sai Baba

La seule façon de corriger ces lacunes et de faire resplendir Bhârata dans sa gloire immaculée est de nous rappeler le patrimoine culturel oublié de notre pays et de suivre l'exemple des dirigeants de toutes sortes qui ont travaillé à entretenir notre patrimoine. Il n'y a rien dans le monde entier qui ne soit à Bhârata.

C'est la fortune unique de Bhârata qu'à travers les âges y soient apparus des hommes et des Avatars de Dieu pour réformer et reconstruire l'humanité pendant les périodes de crise pareilles à celle que nous affrontons actuellement. C'est en effet notre grande chance d'avoir chez nous le Yugavatar Bhagavân Shrî Sathya Sai Baba, dont la mission est de former les gens et les jeunes en particulier à prendre conscience de la gloire de Bhârata et de son héritage culturel.

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Évoquons à présent les grands serviteurs indiens de la beauté, essentiellement les poètes, musiciens, architectes sans pour autant oublier leurs pareils des autres activités humaines, tels que rois, dirigeants politiques, religieux, philosophiques mais la place manque pour fêter visiblement tous ceux qui le méritent.

 

POÈTES DE BHÂRATA

Bhârata est le lieu de naissance des Vedas, Sastras, Épopées et Purânas qui ont élaboré les principes de l'éducation de l'homme ordinaire. C'est la pépinière de la musique, des beaux-arts, de l'architecture inspirée par la noble passion de consacrer les compétences humaines à l’adoration du Divin.

Les Vedas sont la source du Dharma. Dans le Râmâyana, le sage Valmiki décrit comment Rama est la personnification du Dharma. Le Mahabhârata est appelé le cinquième Veda. Il illustre comment le Dharma protège qui protège le Dharma. Quant à Bhâgavata, il décrit la gloire, la splendeur et la grâce du Seigneur Hari, le protecteur de tous.

L'essence des Védas et des Upanishads se trouve donc dans ces trois textes. Le Râmâyana défend les idéaux que doivent poursuivre père, mère, fils, frère, mari, femme, maître, serviteur, roi, sujets. Il illustre également comment la maison heureuse est la cellule de base de l'ordre naturel. Il assure un monde heureux à l'humanité. Le Râmâyana enseigne la valeur des qualités fondamentales que sont détachement, équanimité, vérité, droiture, paix, amour et non-violence.

Le Râmâyana enseigne également les conséquences désastreuses de Kama (luxure). Il met également en garde "Ne cherchez jamais le pouvoir, la position et l'autonomie, mais soumettez-vous sereinement à la volonté de Dieu, afin d’être heureux et en paix." Le Râmâyana enseigne également que lorsqu'une personne est engagée dans une mission sacrée, toutes les forces de la nature et toute la création lui apportent toute leur aide. Shrî Râma a été aidé par les singes, les oiseaux, les écureuils, les rochers et l'océan. "Visez haut, osez la grande aventure, tout sera mis en place pour vous mener au but", explique Baba.

Le Mahâbhârata est un manuel du Dharma, de l'éthique de la vie sociale et politique corrigée et redressée par la suprématie des justes. Son symbolisme : le bébé humain naît innocent, pleinement satvique (pur) mais progressivement recouvert par la mousse de Rajas (passion) et de Tamas (inertie) mais il se retrouve bientôt dans le kuruskshetra, le champ de bataille du Dharma pris entre bien et mal. C'est le déroulement de la vie de chacun d’entre nous. D'une part les impulsions rajasiques et tamasiques nourries par le sens du « mien » et du « nôtre », de l'autre les attributs satviques, justes et impeccables de l'amour, de la patience, de la vérité, de la justice qui sont encouragés par Dieu. C’est le combat entre les forces qui entraînent vers le bas et celles qui élèvent.

La Gîta : ce joyau précieux logé dans l'épopée Mahâbhârata est un texte sur la conduite de la vie profane et spirituelle. C'est le chant du Seigneur, la parole de Dieu à laquelle il faut obéir.

"La Gîta a été conçue pour favoriser le Dharma (droiture) et non le Dhana (richesse matérielle), pour promouvoir la bonté et non le mercantile, pour abandonner la gloire mais non les actes qui la produisent, pour oublier la conscience du corps mais pas le corps.

La Gîta est en vérité l'essence même des Upanishads "

Shrî Sathya Sai Baba

Quant à Bhâgavata, c'est l'histoire d'amour éternel du Jîvâtma et du Paramâtma. Parce qu’il  a été séparé de Paramâtma (l’âme absolue), Jîvâtma (l’âme individuelle) aspire à de nouveau fusionner avec Lui et la seule façon d’y arriver, ce sont l'abandon inconditionnel et l'amour. Baba explique magnifiquement la signification de Bhâgavata - Bha = Bhakti (dévotion), Ga = Jnana (sagesse), Va = Vairâgya (détachement), Ta = Tattva (vérité), Mu = Mukti (libération). Bhâgavata nous emmène de Bhakti, Jnana, Tattva et Vairagya à Mukti (libération) tandis que  Râmâyana et Mahâbhârata décrivent la vie axée sur la valeur des personnages idéaux, Bhâgavata décrit que l'amour est le meilleur moyen de réaliser Dieu.  Bhâgavata n'a ni commencement ni fin. L'héritage spirituel de Bhârata se trouve dans ces trois textes immortels et sacrés. Ils illustrent les conséquences néfastes de Kama (Désir), Krodha (Haine) et Lobha (Avidité).

Le Râmâyana décrit comment le roi de Lanka Râvana, versé dans les Vedas et les Sastras, a dû récolter les conséquences du Kama (désir). Le Mahâbhârata établit que la cupidité était le seul défaut du prince Kuru Duryodhana. Le Bhâgavata illustre comment Hiranya Kasipa, le grand scientifique de l'époque qui a exploré tous les domaines de l'eau, de la terre et du ciel a dû récolter les conséquences de la haine.

Haine, désir et cupidité sont les trois passerelles pour l'enfer…

 

« La vraie poésie émane de l'appel du Divin intérieur à s'exprimer dans un vocabulaire sublime. Il procure une joie durable au poète et au lecteur. Les poètes doivent expérimenter la Divinité et diffuser leur extase parmi ceux qui en ont soif. Le poète est connu sous le nom de KAVI en sanskrit. Kavi est intemporel et créateur de lois pour le progrès humain. Il doit, au moyen d'une faculté intuitive accrue, réaliser ce qui est sans commencement ni fin, faire l'expérience de Dieu demeurant en lui et dans les autres. Grand est en effet le rôle du poète. Il doit nourrir des idéaux réalistes, se doter de beaucoup d’enthousiasme et d'amour pour la culture de son pays. Il doit voir l'œuvre de Dieu en tout : dans le grain de poussière, le scintillement de l'étoile, le rayon de lumière, une goutte de pluie, une goutte de rosée sur la feuille ou le brin d'herbe et les vagues de la mer. Sa joie intérieure doit déferler sur le chemin de la paix menant au bonheur. La poésie doit être un baume pour le cœur.

Les grands poètes du passé célébraient la discipline spirituelle et les hauteurs de réalisation spirituelle auxquelles celle-ci conduisait. Ils ont élevé et inspiré l'aventure spirituelle. Ils ont essayé de maintenir le courant d'aspiration spirituelle afin de fertiliser l'envie spirituelle de l'homme. Ils ont composé des poèmes qui traitent des problèmes fondamentaux de la vie et de la mort, de la vérité et de l'illusion, de la vertu et du vice, afin qu'ils se perpétuent indéfiniment, fortifiant ainsi les humains de tous les temps. Les poèmes traitant des problèmes externes de la vie ne font pas long feu. Les poètes sont des pionniers qui jalonnent la voie du progrès humain selon les principes de l'amour et de l'unité, l'amour les liant à toute la création et l’unité établissant tous les êtres en Dieu. »

Shrî Sathya Sai Baba

Notre pays a donné naissance à de grands poètes dont les œuvres sont devenues immortelles, car leurs écrits ont pour but la mise en pratique des valeurs éternelles.

 

ART ET ARCHITECTURE

L'art et l'architecture indiens ont attiré d'innombrables personnes de tous les continents: les grottes d'Ajanta et Ellora, Sanchi Stupa, le temple de Konark, le Taj Mahal, les grottes et la sculpture de Mahabalipuram et encore moins d'innombrables temples du sud de l'Inde. Ce sont tous des joyaux architecturaux.

La conception indienne de l'art exerce un attrait universel. Elle sensibilise tant les amoureux des arts, les philosophes, les passionnés d'esprit religieux, les scientifiques que les gens ordinaires. Le message fondamental véhiculé par la poésie, la musique, la philosophie, la littérature se retrouve dans l'art et l'architecture.

Le but de tout art en Inde est la recherche de la Divinité derrière toutes les formes plutôt que l'imitation de la projection de la forme elle-même. L'artiste indien semble cependant être un adepte de la peinture et de la sculpture des détails anatomiques de la figure, il est avant tout soucieux de mettre en lumière la vibrante vie intérieure de l'âme dans ses diverses manifestations. L'instinct esthétique et la compréhension spirituelle sont nécessaires pour apprécier l'art indien. Il s'agit en fait d'une représentation visuelle de l'essence de la culture, de la philosophie et du yoga indiens. Par exemple, peintre comme sculpteur de Gautama  Bouddha,  Shrî Maha Vishnu, Maheshvara ou Brahma s’attacheront à révéler le calme du Nirvana et la paix de la méditation. La grandeur de cette conception elle-même est une synthèse de la science, de la religion et de l'art.

L'art indien n'est pas un simple jouet du commerce, ni même le fruit d'une riche époque révolue. On peut voir les Indiens passés, présents et futurs dans leur art. La société indienne est encore intacte en matière d'art et d'industrie. Tant que l'artisanat dominera, l'Inde restera dans cet état médiéval fertile.

L'art et l'architecture indiens révèlent le véritable esprit de la culture indienne : unité derrière la diversité, regard harmonieux et synthétique sur la vie et le mode de vie.

La grande image de SHIVA en tant que NATARÂJA est la plus grande contribution de l'architecture indienne. La signification essentielle de la danse de Shiva est triple. C'est d'abord l'image du jeu rythmique comme source de tout mouvement cosmique que représente la voûte (THIRUVASI). Deuxièmement, c'est la libération des innombrables âmes des hommes du piège de l'illusion. Troisièmement, le lieu réel de la danse étant CHIT (conscience) + AMBARAM (ciel), le centre de l'Univers est dans le cœur. La danse de Shiva représente cinq activités : la création, l'évolution, la préservation, la destruction et le salut.

L'architecture indienne remonte à des temps anciens et intemporels. Un temple indien est en réalité un autel élevé au Soi Divin, une maison de l'Esprit Cosmique, un appel et une aspiration à l'infini. L'architecture du temple est destinée à charmer, instruire et élever les individus illettrés comme à inciter les savants à contempler les valeurs supérieures de la vie.

Kumâra Swami (un critique de l'art indien) a déclaré :

"La sculpture indienne jaillit de la réalisation spirituelle et ce qu'elle crée et exprime au maximum, c'est l'esprit dans la forme, l'âme dans le corps, la puissance de l'âme vivante dans la Réalité Cosmique Universelle Divine ou Humaine."

L'art, c'est la beauté (Sundaram)

Sundaram (Beauté) doit conduire à Satyam (Vérité)

Satyam (Vérité) devrait conduire à Shivam (bonté et bonheur)

Shrî Sathya Sai Baba

"L'art est un reflet de l'être intérieur. Par conséquent, l'Art doit venir du Cœur."

Shrî Sathya Sai Baba

 La gloire architecturale de Bhârata se trouve dans les temples hindous. La culture de Bhârata a Dieu comme thème central, qu'elle se révèle à travers la musique, la peinture, la poésie, la danse ou l'architecture. Par conséquent, les figures gravées sur les enceintes du temple et de la haute tour sont des dieux et des déesses du panthéon hindou et des animaux et des oiseaux qui leur sont chers. En fait, c’est toujours Dieu qu’on trouve dans les temples hindous mais sous des formes et des noms multiples. Dans sa structure le temple hindou est en fait une réplique du corps humain. La divinité principale est enchâssée dans une chambre enveloppée de trois enceintes. La principale divinité représente l'Âtma dans l'homme et les trois enclos, les corps grossier, subtil et causal. Invariablement, l'histoire de Rama, Krishna ou Shiva est sculptée sur les enceintes et la haute tour du temple. Ainsi, la fonction principale du temple de Bhârata est d'instruire le profane en religion. La haute tour est destinée à faire signe aux hommes qui s'éloignent, de venir à la maison de Dieu.

 

VEDAS

L'enseignement de Sathya Sai Baba s’appuie sur la tradition spirituelle millénaire de l’inde, les Vedas, qui sont un cadeau de Dieu pour le bien-être de l’Humanité entière. Leur étude et leur pratique régulières confèrent toutes les formes de richesse. Leurs mantras  peuvent être chantés par tous. C'est Son vœu que les Vedas se répandent dans chaque pays afin que chaque être humain, sans distinction de religion, de caste ou de nationalité, apprenne à les chanter. 

Prioritairement le Sri Rudram qui est l'essence de tous les Vedas (Rig Veda, Yajur Veda, Sama Veda et Atharvana Veda). Le Sri Rudram est en deux parties complémentaires: le Namakam pousse à se détacher de ce qui est mauvais et le Chamakam, à désirer tout ce qui est bon.

Notons à titre indicatif que le Sri Rudram est psalmodié deux fois par jour à Prashanti Nilayam "Demeure de la Paix suprême", l'Ashram de Baba à Puttarparti, Andhra-Pradesh, Bharata. (C'est tout droit, direction l'Est, toujours l'Est, au bout de 7.000 km vous y êtes, + 3 et donc 7003 pardon s'il y a toujours ces travaux à l'entrée du village imposant un détour)

 

Le sanskrit est la langue des Vedas

"Le sanskrit est une langue immortelle, sa voix est éternelle et son appel résonne à travers les âges. En elle est scellée la substance de base de toutes les langues du monde. Vénérez le sanskrit comme la Mère de toutes les langues.

 

C La Femme

Aujourd'hui la femme n'est pas respectée. C'est une grosse erreur. Pourtant, elle est supérieure à l'homme, elle est plus avancée spirituellement que lui. Aujourd'hui, elle a acquis 7 qualités spirituelles et l'homme trois.

Selon la Bhagavad Gîtâ les qualités féminines sont la renommée, la prospérité, la parole, la mémoire, l’intelligence, la constance, le pardon.

La femme est la clé de l'avenir car elle détient aussi l'amour terrestre le plus fort, l'amour maternel. Si elle est une bonne mère, les enfants seront bons et l'avenir sera bon. La femme est dedans et l'homme est dehors. L'homme est plus fort que la femme, sa force musculaire et sa forme d'intelligence le rendent plus apte à maîtriser le monde extérieur. Seul un homme peut construire une maison, mais seule la femme peut en faire un foyer. L'homme protège le foyer, il apporte la nourriture matérielle mais la femme apporte la nourriture spirituelle. Une mère peut être aussi un père mais il est plus difficile pour un père d'être aussi une mère.

En toutes choses mais en matière éducative tout particulièrement la femme a un rôle éminent, pour ne pas dire capital, à jouer dans la transformation de notre humanité.

"Un homme peut construire une maison mais seule une femme peut en faire un foyer."

"Les femmes ont un rôle très important à jouer dans le soulèvement individuel et social. Elles font la maison, la nation et le monde. Elles sont les mères qui façonnent la génération à venir. Elles doivent donc inscrire dans leur cœur le désir spirituel de la lumière et de l'amour, de la sagesse et du bonheur. "

"Si les femmes suivaient la voie juste, même les hommes y chemineraient, car ce sont les femmes qui tiennent le rôle de conductrice."

"Si la femme représente l'autre moitié de l'homme, en s'améliorant elle améliore aussi son autre moitié."

"La femme est décrite comme l'incarnation de la dévotion, tandis que l'homme est qualifié de l'incarnation de la connaissance."

"Seule la femme possède un courage inné, pas l'homme."

"Les femmes sont légataires de la culture antique. Par culture on entend raffinement. Les femmes sont les portes flambeaux du raffinement et elles travaillent pour l'émancipation de la nation."

"Dans le monde entier, ce sont les femmes qui sont puissantes. Il n'y a rien qu'elles ne puissent faire. Elles ont énormément de pouvoir."

"Une maison sans femme ressemble à une forêt. La présence d'une femme appelle à la tranquillité. Respectez-les femmes et donnez-leur tout le confort nécessaire." 

"Les larmes d'une femme font fuir toute prospérité. Ne faites donc pas souffrir les femmes. La femme entretient l'amour et la dévotion."

"Depuis des temps reculés, la femme est tenue en grande estime car elle est toujours prête à sacrifier son propre confort, voire sa vie, pour soutenir l'honneur de son foyer et de sa famille."

"En ce qui concerne la dévotion, la femme devance l'homme qui la suit lentement sur le chemin spirituel."

 

Le code de conduite de la femme

Extraits de DHARMA VÂHINI ch IV  

 

Deux dharmas, deux codes moraux pour les humains terrestres, un pour chaque genre : Purushadharma masculin, Stridharma féminin comme il y a deux dharmas matrimoniaux, le Brahmacharya pour l’époux et le Pativrata pour l’épouse.

 

La femme est tout sauf inférieure à l’homme. Personnification de l'Energie première, elle est la compagne fidèle de l'homme, sa fortune. Concrétisation de la volonté du Seigneur, elle est le mystère, la merveille, la représentante du principe protecteur, la reine, la bienfaitrice et l’éclat de son foyer. Leur nature est force d'âme, de patience et d'amour ! Leur maîtrise de soi est rarement égalée par les hommes. Elles sont pour eux des exemples et des guides spirituels. Le pur amour désintéressé est inné chez les femmes. Celles qui sont pleines de connaissances, cultivées, liées par l'amour, ardentes à discerner si leurs paroles et leurs actions sont conformes au dharma, sont comme la déesse Lakshmî qui apporte la joie et la chance au foyer. La maison où l'homme et la femme sont unis par un amour sacré, où se lisent chaque jour des œuvres nourrissant l'âme, où le nom du Seigneur est loué et Sa gloire célébrée, est vraiment celle du Seigneur. La femme attachée à son mari par le lien de l'amour est comme une fleur dont émane un parfum rare. Elle est comme une pierre précieuse dont l'éclat inonde toute la famille. Une femme dotée de vertu est réellement un joyau resplendissant.

 

La chasteté est l'idéal de la nature féminine. La force dérivée de cette vertu lui permet de tout réussir. La chasteté est le joyau de la couronne des femmes. C’est ce qui rend la femme la plus digne de louanges. Ses conséquences bénéfiques défient toute description. C'est le souffle même de sa vie. Par le pouvoir de sa chasteté, elle peut sauver son époux du malheur. Elle se sauve elle-même par sa vertu et gagne sans aucun doute le paradis.

 

La modestie est essentielle pour une femme, elle est un joyau sans prix. Qu’une femme outrepasse les limites de la modestie provoque de nombreux malheurs et détruit la gloire même de la féminité. Sans modestie, la femme est sans beauté et culture. La modestie est un mélange harmonieux d'humilité, de pureté de pensées et de manières, de gentillesse, d'abandon à ses idéaux élevés, de sensibilité et de douceur de caractère. C'est l’inestimable joyau de la femme.

La femme modeste restera toujours à sa place, grâce à son sens inné de la bienséance. Elle sait toujours si un comportement est convenable ou non. Elle n'adoptera que des attitudes et des actions vertueuses. La modestie montre la grandeur de la femme. Celle qui manque de retenue fait du tort aux intérêts de toutes les femmes et affaiblit sa propre personnalité. Elle est comme une fleur sans parfum que le monde ne chérit ni n'honore, ni même n'approuve. La vie d'une femme sans modestie est vaine et creuse, même si elle est par ailleurs pleine de réussites. La modestie l'élève sur les hauteurs sublimes de la sainteté. Elle détient par-là l'autorité chez elle et à l'extérieur, dans sa communauté comme dans le monde.

La femme modeste n'est obsédée ni par les honneurs, ni par les éloges. Ils lui viennent sans qu'elle les demande ou les remarque Son attention est constamment fixée sur les limites qu'elle ne doit pas franchir et inspire ainsi le respect comme la douceur des fleurs attire les abeilles.

Les principes du dharma divin ne permettent pas de donner le nom de femme à celle qui est sans modestie. Accorder respect et honneurs à qui ne les suit pas, c’est comme épingler des décorations sur un corps sans vie. L'âme qui a quitté le corps ne peut pas profiter du respect voué au corps. De même, si la célébrité et la gloire couronnent une personne inconsciente de la réalité, sans expérience du but de l'incarnation du Soi, qui ressentira la joie qui en découle ?  

La femme modeste ne prête pas attention aux camelotes insignifiantes ou autres pacotilles ; elle cherche plutôt le respect de soi, ce qui est bien plus satisfaisant. Cette caractéristique fait d'elle la Lakshmî du foyer. Si la femme ne possède pas cette qualité, sa maison n’est plus que laideur.

 

La femme est le support non seulement de la maison mais aussi de la religion. Elle peut planter et nourrir la foi religieuse comme elle peut l'affaiblir et la déraciner. Les femmes ont une aptitude naturelle pour la foi et l'effort spirituel. Pour être dévotion, foi et douceur de caractère, elles peuvent amener les hommes à marcher sur le chemin de la Divinité et à pratiquer les vertus sacrées. Elles se lèvent avant l'aube, nettoient la maison, et une fois pris leur bain, s'assoient un moment pour accomplir leur japa et méditer. Elles consacrent à l'adoration du Seigneur une petite pièce de leur maison. Elles placent à cet endroit des images du Seigneur ainsi que des représentations de sages, de saints, de maîtres et de guides spirituels. Elles considèrent cette pièce comme un lieu spécialement sacré, remplissent l'atmosphère de leurs prières le matin, le soir et pendant les jours saints et les fêtes. Une femme qui accomplit tout cela avec assiduité sera capable de transformer même un époux athée, à le persuader de se joindre aux prières, d'accomplir de bonnes actions ou de faire du service social dans une attitude de consécration au Seigneur. En vérité, c'est la femme qui maintient l'harmonie du foyer. Voilà sa mission. Elle est vraiment la représentante de l'énergie divine. Que tout au contraire, l’un des conjoints cherche à entraîner l’autre dans la sensualité plutôt que dans la spiritualité fait se transformer le foyer en enfer dont jouissent fantômes et esprits infernaux.

 

Vraiment, la femme devrait s'efforcer de parvenir à la connaissance de l'âme pour vivre constamment avec la conscience de n'être que le Soi. Elle doit toujours manifester le désir de s'unir à la conscience divine. Le paradis sur terre est assurément le foyer dans lequel la femme vit ainsi et mène avec son époux une vie à l'ombre de grands idéaux; où ils chantent tous deux la gloire du nom du Seigneur et consacrent leur temps à de bonnes actions; où règnent la vérité, la paix et l'amour; où ils lisent régulièrement les livres sacrés ; où les sens sont contrôlés et où toute créature reçoit un traitement égal, inspiré par la connaissance de l'unité fondamentale de toute la création.

Une telle femme est vraiment digne de ce nom. Elle doit éprouver un amour réel pour son époux. Alors seulement peut-on la reconnaître comme étant la maîtresse de maison, l'instrument et la compagne idéale pour atteindre le dharma, la richesse pour le bien de tous (artha) et le plaisir véritable (kama). Celle qui connaît la pensée de son époux et qui lui parle doucement et tendrement est la véritable compagne. Parfois, lorsque la femme doit montrer à son mari le chemin du dharma, elle prend alors le rôle d'un père. Lorsque le mari est malade, elle devient une mère.

La femme doit accorder la première place au service de son époux; telle est pour elle la véritable adoration. Ses prières, sa dévotion et ses rituels peuvent attendre. Si elle ne sert pas son époux, elle ne peut atteindre la félicité dans l'adoration et la méditation.

A vrai dire, elle doit considérer que son époux est le représentant du Seigneur et tous les services qu'elle lui rend doivent être considérés comme de l'adoration. C'est le chemin du devoir authentique. Si chaque acte est fait par amour pour le Soi et pour s'unir au Soi suprême, alors l'activité est consacrée à Dieu. Tous ces actes sont salutaires ; ils n'enchaînent pas.

Peu importe à quel point le mari est mauvais ou vil. La femme doit le mettre de bonne humeur et le corriger avec amour, l'aider à obtenir les bénédictions du Seigneur. Il n'est pas juste de penser que seul compte le progrès de la femme et qu'elle n'a rien à voir avec l'amélioration et l'élévation de son mari. Elle doit ressentir au contraire que le bonheur, la joie, les souhaits et le salut de son époux sont aussi des panacées pour elle. Une telle femme reçoit automatiquement la grâce du Seigneur, sans effort particulier. Le Seigneur la comble de grâce. Il est toujours à ses côtés, bienveillant pour elle. Par sa vertu, elle assure le salut de son époux.

L'éducation de la femme

Extraits de DHARMA VÂHINI ch V  

 

L'éducation est nécessaire à la fois pour les hommes et les femmes. Mais l'éducation des femmes doit être en accord avec leurs besoins particuliers. Leurs parents doivent leur donner une éducation appropriée. Les femmes instruites sont réellement les promoteurs du dharma pour le monde entier mais une liberté débridée détruit le dharma et leur fait du mal. Se mêler sans discernement à la société produit des résultats désastreux. Bien sûr, il y eut aussi dans le passé des femmes instruites. Mais elles n'abandonnaient jamais leur dharma, elles n'oubliaient jamais le but du dharma divin. L'éducation doit être bâtie sur le discernement. C'est à travers l'exemple de grandes et saintes femmes du passé, au caractère et à la conduite inspirés par la dévotion et la sagesse, qu'aujourd'hui encore la simplicité, l'humilité et la dévotion brillent dans le cœur des femmes de l'Inde.

De nos jours, les femmes devraient s'inspirer de ces modèles et faire des efforts pour vivre à présent comme jadis. La femme hindoue doit toujours avoir pour guide l'idéal du dharma et du progrès dans la discipline spirituelle. Elle peut maîtriser n'importe quel sujet relatif au monde objectif qui a pris de l'importance aujourd'hui, mais elle ne doit pas oublier de s'occuper de l'esprit. Elle doit s'intéresser aux études védantiques qui cultivent la vision intérieure sans quoi elle est comme un rocher sans support, un danger pour elle-même et pour autrui, une personne très déséquilibrée. Celles qui ont suivi de telles études, devinrent des brahmanes de grand renom. L'Inde a produit des femmes saintes et sages qu’approchaient lettrés et érudits pour en recevoir inspiration et conseil.

Le progrès de la nation, de la communauté et de la famille dépend de la qualité de l'éducation des femmes. Le pays ne pourra s'élever dans toute sa grandeur que lorsque les femmes maîtriseront la science de la réalisation spirituelle. Si une nation veut trouver la prospérité et la paix de façon durable, ses femmes doivent passer par un système éducatif qui met en valeur la conduite et les qualités morales. La chute actuelle de celles-ci comme l'absence de paix sociale sont dues à la négligence de cette science dans l'éducation des femmes. Le ciel et la terre sont toujours les mêmes. Le changement réside dans l'idéal d'éducation qui fait passer du dharma à son contraire.

Une personne éduquée doit être capable de s'absorber dans la joie intérieure du Soi, quelles que soient les circonstances extérieures. Elle doit avoir compris le but de l'existence et être consciente de la discipline que nécessite la réalisation. Dans les temps anciens, la grâce du Seigneur était le diplôme que tous les étudiants cherchaient à obtenir. Ce diplôme était accordé à ceux qui étaient capables de développer leur moralité, la connaissance du Soi, la sublimation des instincts, la bonne conduite, les habitudes de pureté, le contrôle des sens, la maîtrise du mental et le développement des qualités divines. Aujourd’hui hélas il suffit d’apprendre par cœur quelques livres hors toute formation morale et spirituelle !

Toutes les femmes doivent être éduquées d'une manière bien précise et être capables de comprendre les problèmes de la famille, de la communauté, du pays et les servir dans les limites de leurs ressources et de leurs capacités. Aucune nation ne peut être bâtie autrement que par l'éducation des femmes. La génération à venir est formée par les mères d'aujourd'hui. Cette génération est pleine d'immoralité et d'injustice parce que les mères qui l'ont élevée n'ont pas été assez vigilantes et intelligentes. Il s’agit pour celles-ci d’à nouveau prendre les anciens comme modèles.

De tous temps, les femmes ont été le pivot du progrès, le cœur de la nation, son souffle même. Elles jouent un rôle majeur dans le dharma de la vie ici-bas, un rôle clef chargé de sainteté. Leur mission est d'établir les règles de la rectitude et de la moralité. Elles doivent assurer la formation morale et spirituelle des enfants. Lorsque la mère est imprégnée du dharma, il en va de même pour les enfants. Quand elle fait preuve de moralité, les enfants l’imitent. Du niveau d'éducation des femmes dépend l’état d’un pays, prospérité ou déclin. Leurs actes et leur conduite sont des facteurs cruciaux, exemplaires.

La responsabilité des aînés et des parents est très grande dans ce domaine. Nulle trace de culture de la spiritualité et du Soi chez les étudiants d'aujourd'hui. Les femmes éduquées d'aujourd'hui sont incapables de tenir un foyer. La maison n'est pour elles qu'un hôtel. Elles ne peuvent que dépendre d'un cuisinier et d'une femme de ménage. La femme cultivée n'est qu'une poupée peinte qui décore la maison moderne, elle est un handicap pour son époux qu’elle presse sans cesse d‘exigences coûteuses. Elle ne s'occupe pas de son devoir de maîtresse de maison; ainsi, par pure oisiveté, en mangeant et en dormant sans faire d'exercices, elle développe des maux qui la conduisent rapidement à la mort.

Le comportement licencieux des femmes fait décliner le dharma. Elles se blessent elles-mêmes en courant après des plaisirs passagers au lieu de développer un bon caractère et des qualités qui élèvent. La fausse liberté qu’elles poursuivent alimente leur vanité. Parvenir à un emploi stable, obtenir des diplômes, frayer quiconque sans distinction ni discernement, écarter tout respect pour les aînés, abandonner la peur du péché et du mal, négliger les impératifs du bien et du sacré, forcer son époux à faire tout ce qu'elle désire, refuser le devoir de se repentir de ses erreurs, tout cela n’est que le fruit monstrueux de l’absence d’une véritable éducation et pareil égoïsme ne peut que rendre laid et repoussant.

Si l'épouse sent que la maison de son mari est sacrée, alors ce foyer même lui apportera tous les talents et toutes les compétences. Aucun endroit n'est meilleur pour elle que ce foyer qui, selon le saint poète, est son temple, son école, sa cour de récréation, son arène politique, son champ de sacrifice, son ermitage.

Les femmes instruites peuvent rendre d'utiles services à leur communauté selon leurs talents, goûts, inclinations, désirs, caractère, niveau d'éducation, mode de vie, discipline ou savoir. Elles devraient éviter de ternir leur propre réputation ainsi que celle de leurs parents et de leur famille. Une femme qui n'a pas bon caractère est aussi mal en point qu'une morte. Aussi, les femmes doivent-elles toujours être vigilantes lorsqu'elles se déplacent dans le monde. Elles devraient éviter les bavardages inutiles et les fréquentations libres. Une femme pleine de discernement n'accomplira que des actes qui augmentent le renom et l'honneur de son époux. C'est pourquoi il est dit : «la vertu est le signe d'une personne bien éduquée et ce qui donne sa valeur à l'éducation ».

Je ne dis pas que les femmes ne doivent pas s'instruire ou qu'elles ne doivent pas se déplacer en société. Où qu'elles aillent, si elles sont pleines de qualités s'accompagnant de bonnes actions, de bonnes habitudes, de l'adhésion au dharma éternel et à la discipline spirituelle, leurs études sont réellement valables et la société en bénéficie effectivement. Les études et la société ne sont pas nocives en elles-mêmes, leur qualité dépend de celle de leurs usagers. Le chat tient dans sa gueule son petit et un rat de la même manière, à ceci près qu'il caresse le chaton et tue le rat. La façon de mordre est neutre. C'est le rat ou le chaton qui détermine son comportement.

De même, la connaissance peut développer le discernement, inspirer l'élan du service, pousser à s'interroger sur la réalité, promouvoir la recherche de l'absolu et même paver la route qui mène à l'état de Paramahansa (cygne suprême), d’illumination. Mais elle peut aussi alimenter et renforcer les racines du mensonge, de l'hypocrisie, de la cruauté et de l'injustice. Elle peut enseigner à l'homme de nouveaux moyens de fraude et ruiner son évolution sur la terre. Elle peut changer l'amour en haine vénéneuse et faire de la vérité une pomme de discorde.

Par conséquent, quels que soient les sujets que la femme a étudiés et maîtrisés, les diplômes qu'elle a pu obtenir, le statut social qu'elle ou son mari a atteint, elle doit tenir fermement à ces vérités. Le vrai charme consiste en un bon caractère. La moralité est le souffle même de la femme ; la modestie, la force même de sa vie ; l'adhésion à la vérité, son devoir quotidien. Il lui faut cultiver les jeunes plants de la crainte dans son coeur (crainte du péché et du Seigneur) et développer le charme de l'humilité. Dans les domaines religieux, moral et matériel, elle doit adhérer aux strictes règles du dharma et considérer cela comme l'essence même de toute éducation. Elle doit être préparée à sacrifier même sa vie pour sauver son honneur. Elle doit nourrir et préserver sa chasteté ainsi que l'adoration envers son époux. Tel est le dharma principal de la femme. Telle est la raison même de sa naissance en tant que femme.

 

 

LA NOURRITURE

 

 

 

Nous sommes ce que nous mangeons.

Telle nourriture, tel mental ; tel mental, telles pensées ; telles pensées, telles actions.

La nourriture nous apporte les cinq éléments fondamentaux de la création - éther, air, feu, eau, terre – constitutifs de l’enveloppe extérieure de notre être, le corps physique, instrument de notre développement spirituel.

L’absence de nourriture est la meilleure des nourritures. Son absence temporaire, le jeûne, est déjà bénéfique, c’est la meilleure des thérapies. Son absence totale est l’idéal mais elle n’est plus aujourd’hui pratiquée que par quelques milliers de bienheureuses personnes capables d’assimiler directement l’énergie première infinie Prâna, qui nous donne la vie. Quelle révolution, quelle indicible félicité cela serait si tout le monde y arrivait! Que de travail et de problèmes en moins ! Plus de famines à craindre ! Plus de perte d’énergie à se faire de l’énergie. Voyages spatiaux légers, rien à emporter. Nourriture et carburant à profusion contre zéro déchets ! Tout le temps perdu à se nourrir regagné en développement spirituel, le seul but de la vie !

Aujourd’hui nous sommes tout contents, pour les plus chanceux , de traîner notre corps un petit siècle entre maladies plus ou moins virulentes et plus ou moins mal soignées à force de médications ruineuses. Guérissons-nous d’aventure de tel mal, le voici aussitôt remplacé par tel autre. La santé n’est qu’argent comme tout le reste quand le seul vrai remède, depuis longtemps passé de mode, est la vertu. Il est loin le temps où notre corps pouvait courir durant 2000 ans sans maladie ni vieillesse ! C’était, il est vrai, avant que des sorciers ne voulant voir en nous que des esclaves dociles ne nous saccagent l’adn et nous n’avons encore rien vu car à présent ils veulent nous donner le coup de grâce, nous transhumaniser, nous déshumaniser autrement dit, nous robotiser complètement et notre inconscience permet tout.

Mais tant qu’il nous faut encore manger au moins mangeons bien !

Prioritairement arrêtons de manger par milliards nos frères animaux qui nous suivent dans l’évolution. Très lourd karma s’il en est. À les priver d’évolution, nous nous en privons tout autant !

Pour illustrer, cette brève passe d’arme verbale au temps noir où j’étais prisonnier de cette secte extraterrestre.

« Vous mangez nos enfants ! Quelle abomination ! » avais-je osé leur dire un jour de grand courage.

La réponse avait été aussi brève que cinglante :

« Nous ne faisons que vous imiter, vous mangez aussi vos enfants, les animaux ! »

Manger de la viande nuit à la santé, surtout à celle des animaux. C’est comme remplir d’essence le réservoir d’une voiture diesel. Heureusement ou malheureusement notre moteur corporel est résistant et s’adapte à tout. Cette funeste perversion est devenue une habitude générale, c’est même tellement inscrit en nous, c’est même devenu tellement ordinaire, cela va désormais tellement de soi que nous ne réalisons même plus que manger de la viande, c’est manger des animaux mais dès lors que nous ne voyons plus les animaux comme des animaux et non des êtres aux capacités aussi prodigieuses que les nôtres…

Que d’affamés aussi pourraient être nourris si les immenses surfaces consacrées à la culture des aliments de ces animaux innombrables que nous refusons de voir pour ce qu’ils sont et de laisser vivre comme ils devraient étaient consacrées à la culture de ce qui pourrait bien nourrir tous les hommes !

Et puis encore manger animal, c’est redevenir animal mais nous avons tous oublié les énormes, les héroïques et interminables efforts que nous avons faits d’incarnations en incarnations animales et préanimales pour enfin obtenir cet impossible accès à la grandeur humaine et à sa capacité d’être conscient de la divinité, trésor sans prix. Partant, nous ne réalisons pas la terrible et stupide régression à laquelle nous nous acculons présentement. Nous devenons même moins que des animaux, nous avons même perdu notre instinct animal. Avez-vous déjà vu un animal faire ce que fait continuellement l’homme, boire et manger ce qui nuit à sa santé, ce que lui interdit son instinct ? Par exemple a-t-on déjà vu un animal se précipiter sur de l’alcool ou vouloir fumer du tabac ?

Par contre les végétaux qui suivent les animaux dans l’évolution ne souffrent pas et se nourrissent de nous quand nous nous nourrissons d’eux. Échange de bon procédé, chaque genre y trouve son compte. Leur sacrifice suprême les fait progresser.

Mais encore comment manger ?

Manger PEU est indiqué. Nous mangeons trop. Nous devrions avoir encore faim quand nous quittons la table, nous ne devrions jamais nous remplir complètement l’estomac. Or c’est tout le contraire qui se passe, dès lors que la nourriture est de moins en moins nourrissante : l’appauvrissement des sols fait qu’il nous faut aujourd’hui manger cent pommes pour obtenir la richesse alimentaire d’une seule d’hier !

Nous devrions manger LENTEMENT, bien mâcher.

Nous devrions manger CRU comme les animaux : la vie se nourrit de vivant. Chauffer l’aliment, c’est l’affaiblir, le détruire, le pompon au four à microonde !

Et puis il y a nourriture et nourriture, il y a, basse et impérieuse nécessité, ce que nous ingurgitons de physique pour monter et consolider, soutenir notre charpente physique, et puis il y a ce que le mental ingurgite de mental par les SENS. Un monde sépare souvent ce qu’on aime voir de ce que nous devrions aimer voir. Nos yeux sont submergés en continu et presque malgré nous d’images négatives de tous degrés quand nous devrions voir Dieu en tous et en tout. Idem bien sûr pour les sons, il y a musique et musique. Il y a la musique divine du AUM que nous devrions finir par entendre en nous à force de purification de nos oreilles et déjà la gamme chantée par nos chakras et puis il y a la musique qu’on nous assène à profusion, et dans tout ce fouillis où le pire côtoie le meilleur, quelle part de belle musique classique, de chants édifiants, religieux ? Et la langue cumulant les tâches ? A-t-elle  seulement à goûter ce qui est bon pour nous et surtout ne dit-elle jamais que la vérité et ne la dit-elle jamais qu’avec douceur ? Contraste énorme là aussi entre ce que nous devrions dire, entendre dire et ce que nous disons et entendons dire.  Quelles odeurs, quels parfums même offrons-nous ou pouvons-nous offrir à notre nez. Quel toucher encore ? Notre peau ne ressent-elle jamais que de l’agréable ? À tout cela nous ne pensons même pas, même plus tant nous sommes abrutis de tout ce qui rend notre mental désordonné et agité à l’envi, à cent lieues de la maîtrise intelligente, du discernement sûr, de la conscience forte, des intuitions lumineuses. Nous sommes si loin de nous, à nous réduire à l’image que l’illusion de la matière rend de nous, qui nous montre infimes quand nous sommes infinis.

En pratique le mieux est de transformer préalablement la nourriture en « PRASAD », nourriture bénie. Une nourriture pure participe à l'élaboration d'un mental pur.

La prière d’avant repas nettoie la nourriture de trois impuretés : l'absence de propreté de la vaisselle, de pureté des aliments et de pureté du processus de préparation. Nous ne pouvons garantir la pureté de pensée ni du cuisinier ni du fournisseur ni du producteur des aliments. L’idéal serait bien sûr de ne manger que ce que nous cultivons et cuisinons. Tout au contraire la nourriture industrielle d’aujourd’hui est systématiquement et diversement empoisonnée et les médicaments censés en contrecarrer les effets sont eux-mêmes empoisonnés ! Hier l’empoisonnement était exceptionnel, individuel et artisanal. Aujourd’hui il est la norme ! Quelle gigantesque prison il faudrait construire pour enfermer tous les empoisonneurs d’aujourd’hui !

La prière d’avant repas que préconise l’Avatar de ce temps, Sri Sathya Sai Baba, c’est BRAHMÂRPANAM. Elle est constituée de deux versets de la Bhagavadgîta, le 24 de chapitre 4 et le 14 du chapitre 15.

BRAHMÂRPANAM

 

Brahmârpanam Brahma Havir

Brahmagnau Brahmana Hutam

Brahmaiva Tena Gantavyam

Brahmakarmasam Âdhina

 

Aham Vaishvânaro Bhutvâ

Prâninâm Deham Âshritah

Pranapanasamäyuktah

Pachamy Armam Chaturvidham

 

L'acte d'offrir est Brahman. L'offrande est Brahman;

elle est faite par Brahman dans le feu sacré qui est Lui-même Brahman.

Seul celui qui accomplit ses actions, le mental totalement immergé en Brahman, atteint Brahman.

*

Je suis le feu de la digestion qui réside dans le corps de tous les êtres vivants.

Mêlé aux souffles ascendant (prâna — la respiration)

et descendant (apâna — l'élimination des déchets gazeux),

Je digère les quatre types de nourriture (solide, fluide, semi-fluide et liquide).

LES CINQ PREMIÈRES BOUCHÉES

À quoi  peut opportunément s’ajouter la technique des cinq premières bouchées, pour chacune d’elles un mudra particulier, une posture digitale particulière.

MUDRA – posture digitale

Nos mains contiennent l'énergie naturelle émanant du Créateur. Seule notre prise de conscience de Sa présence est nécessaire pour l'activer. Nos mains sont revitalisantes. Positionnées de certaines façons, les mains se font génératrices d'énergie universelle en nous. Les paumes et les doigts des mains ont des terminaisons nerveuses profondes, qui émettent sans cesse de l'énergie qu’il ne tient qu’à nous d’activer. Au centre de la paume est un chakra, une roue d'énergie, élément d'un vaste système de communications cosmiques, réseau de méridiens ou lignes telluriques traversant le corps humain, appelés nadis (flux).

PANCHA MUDRA – 5 Mudra

Sciemment ou non, les gens pratiquent les cinq Mudra de l'offrande alimentaire, s'assurant par-là d’équilibrer au mieux les Cinq Éléments constitutifs de notre corps physique.

Ces mudra sont utilisés dans l'ordre pour les cinq premières bouchées de nourriture à l’effet d’activer toutes les fonctions de l'organisme. Ensuite on mange normalement.

En pratique on dépose sa fourchette après avoir mis en bouche la nourriture ou bien sa tartine après avoir mordu dedans, le mudra s'effectue pendant la mastication jusqu'à ce qu'on avale et puis on recommence: il est important d'utiliser les deux mains.

PANCHA MUDRA = PANCHA HUTI – 5 bouchées/offrandes

Manger est offrande sacrée, La nourriture est Dieu. Tous les êtres sont issus de la nourriture et sont soutenus par la nourriture. Elle est issue du sol, de la terre, du cinquième Élément, Prithivî. Rien n'est plus important que la nourriture car elle est le support de la vie. Sans nourriture notre voyage de retour en Dieu est impossible.  Le corps entier est un paquet de nourriture transformée. Il est le temple de notre être éternel, Âtmâ…

Tout comme notre CORPS DENSE doit être nourri, et doit prendre du monde extérieur les éléments matériels qui le composent, le CORPS SUBTIL doit également extraire du dehors PRÂNA l’énergie première infinie qui donne vie à la matière corporelle. Les cinq mudra de l’alimentation facilitent ce processus d’appropriation de PRÂNA.

Pratiquées en début de repas, les cinq offrandes aident plus précisément le souffle digestif Samâna Vâyu à activer Vaishvanâra Agni, le feu digestif. Rendu ainsi heureux Paramâtmâ, (la conscience absolue, divine) prodigue dès lors bonheur, santé, richesse et longue vie.

 

Réunir petit doigt, annulaire et pouce produit Prânahuti Mudra, le premier mudra de l’alimentation. Il opère dans la région du cœur et des poumons, facilitant la respiration et l'absorption des aliments liquides ou solides.

Réunir index, majeur et pouce produit Vyânahuti Mudra, qui éveille le prâna dans tout le corps, régulant tous les processus vitaux. Ce mudra organise et contrôle tous les mouvements, tant la circulation sanguine et lymphatique que la circulation de l'énergie le long des nerfs, coordonnant tous les autres prâna.

Réunir majeur, annulaire et pouce produit Apânahuti Mudra, le troisième mudra de l’alimentation. Il active le prâna situé dans la région située en dessous du nombril et expulse les déchets de l'organisme, libérant de plus les menstruations et facilitant l'accouchement.

Joindre index, majeur et annulaire au pouce pour éveiller l’Udânahuti Mudra, le quatrième mudra de l'alimentation. Cette énergie, opérant dans et au-dessus de la gorge, permet aux pensées de s'exprimer, régule l'alimentation en air et la tension des cordes vocales, sa fonction est l'expression mais aussi l’harmonisation des membres, des ligaments et de la posture debout.

Tous les doigts réunis, c’est Samânahuti Mudra, opérant dans la région située entre le cœur et le nombril. Son domaine, c’est l'assimilation, le contrôle de l'appareil digestif et la distribution des nutriments et de l'essence de la nourriture dans l'ensemble du système.